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LA REALISATRICE DU FILM « LES INNOCENTES » S’EST PLONGE DANS LA VIE MONASTIQUE CHEZ LES BENEDICTINES DE VANVES

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« On ne peut pas mettre Dieu entre parenthése !", "La foi : 24H de doute et 1 mn d’espérance !", "Je me suis perdue pour vus sauver ». Qui d’entre nous peut rester insensible à ces trois répliques. Qui ne rejoignent elles pas ? Tirées du film « les innocentes » d’Anne Fontaine. Oui, extraites d’un film, ces répliques donnent le ton à la tragédie horrible portée à l’écran avec génie » témoigne mére Marie-Madeleine Caseau, Pieure des Bénédictines de Vanves, à propos de ce film sur les écrans actuellement et notamment au Cinéma Le Vanves, encore ce soir à 20H30 qui est fondé sur un drame de guerre réel : le viol d’une trentaine de sœurs bénédictines polonaises en 1945, par des soldats russes.

La mère prieure révèle dans le « Sel et Lumière » de ce week-end que « la réalisatrice a plongé, incognito, dansl a vie monastique au sein de notre Prieuré, désirant saisir de l’intérieur une paret restée cachée dans le film comme elle l’est dans la réalité, la foi. Le dialogue s’est vite engagée avec moi, simplement, sur l’essentiel, en profondeur, abordant l’histoire même du film à venir. Le père Longeat, présent dans nos murs a eu un bel impact : l’ancrage du film dans l’année liturgique parle biais de la musique – de décembre à ai, l’on traverse l’Avent, la Nativité, et le mystère Pascal de mort et de résurrection du Christ » témoigne t-elle en invitant à « Osez aller au cinéma, même en carême »


FETES DE PAQUES A VANVES

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VANVES AU QUOTIDIEN 

 

VOUS SOUHAITE

 

DE JOYEUSES FETES

 

DE  PAQUES

 

ET VOUS DONNE RENDEZ-VOUS MARDI

ECHANGES SUR L’ACCUEIL DES REFUGIES A VANVES ALORS QUE LE PAPE FRANCOIS LES RENCONTRAIT A LESBOS

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Vanves a été au cœur de l’actualité samedi dernier : Alors que le pape rencontrait les réfugiés sur l’île de Lesbos (Gréce)  et ramenait 3 familles au Vatican, des vanvéens débattaient de « l’accueil des réfugiés » à la brasserie Le Tout Va Mieux dans le cadre du Café Théo. Un lieu d’échange initié des chrétiens ouvert à tous, croyants et pratiquants de toute religion, non pratiquants et athés comme l’a rappelé Henri Paul qui est l’un des animateurs de ces échanges.  

Cette rencontre  a été introduite par Claire Papy : « Ce sont des fréres et sœurs en humanité. Tout homme est une histoire sacrée. La leur a été très souvent mouvementée. Mais des trésors d’hospitalités se mettent à leurs services » a t-elle expliqué en rappelant tous les textes religieux et juridiques traitant de l’étranger. « Mais notre société oublie ses droits. Leur dignité est atteinte trop souvent ( expulsion du Camp de Calais). Les discriminations sont fréquentes – L’Etat français ne satisfait pas au droit  international (droit à l’hébergement, à la santé, à l’éducation…). Enfin, il faut lutter contre les préjugés pour aboutir à une société d’inclusion. Plus qu’il ne coûte à la société, les réfugiés nous apportent des valeurs oubliées et perdues». Mais aussi par le témoignage d’Olivier qui accueille, en province, des familles de migrants depuis 5 ans : « Ils ont un moral en béton armé, joyeux et ouvert. Les encadrants sont contaminés par eux. Ils disent des choses fortes, fraternelles. Ces kurdes irakiens m’expliquaient que jamais ils ne pensaient être ainsi accueillis en France, qu’ils n’ont pas choisi, qu’ils ont tout perdus , et qu’à  Calais la police les réveillait la nuit sans aucunes raisons, et les aspergeait de gaz lacrymogéne » racontait il en ajoutant : «  Je me pose vraiment des questions sur l’attitude du gouvernement  et des préfets au comportement incompréhensible. Les maires se sentent isolés face à cette question lorsqu’ils s’engagent ». L’un des participants a cité en exemple le maire de Grande Synthe qui a eu l’audace d’accueillir

Sœur Mireille a indiqué que sa communauté des Xavière de la rue d’Issy accueille régulièrement des étrangers : « Même si on ne comprend pas, cela nous déplace ! » constatait elle en racontant  que « les sœurs ont  accueillies un dentiste syrien très ouvert, un boudhiste quine comprenait pas pourquoi on accueillait des musulmans,  un centrafricain qui en voulait aux chrétiens qui tuaient et bouffaient des musulmans. Mais ils étaient très étonnés qu’on les accueille si chaleureusement. Si chacun de nous en fait un petit peu, cela peut déplacer » concluait elle. Mairie,  dont la sœur est très impliqué à Clermont Ferrand rappelle alors que chaque paroisse était invitée par le pape à accompagner une famille.Olivier indique que 70 paroisses à Paris se sont mobilisées et 40% des paroisses des Yvelines aussi.   « A Vanves, une cellule de crise a été créé ! Il faut que Vanves se tienne prêt ! » remarque un participant alors qu’un autre constate « qu’on n’en jamais parlé dans notre paroisse ». Un troisiéme ajoutait « qu’à notre niveau, on ne peut pas faire grand chose à Vanves ».  Sœur Mireille mettait en garde : « Si on entre dans un dispositif, il faut durer, sinon, on donne à rêver »

Mais le thème de la peur et des préjugés vis-à-vis de l’étranger était prégnant : « Cela commence lorsqu’on parle de quelqu’un qui est différent. On vit dans une société qui a beaucoup de préjugés par rapport à l’autre alors qu’il est source de richesse. Regardez les relations avec les jeunes ! » constatait Françoise. « On n’est plus dans une société de lien mais d’exclusion, de rejet de l’autre ! Regardez ce que l’on fait avec nos personnes âgées et handicapées ! On se renferme !» réagissait une participante. Un autre rappelé ce qui a été fait aux rapatriés d’Algérie voilà plus de 50 ans, et la façon dont ils ont été accueillis en  métropole : « On ne veut pas de vous ! Rentrez chez vous ai-je entendu. Depuis, on a fait quelques progrès ! ». Il n‘empêche comme l’a reconnu l’animateur de ces échanges : « On voit que beaucoup d’entre nous veulent faire quelques choses ! Ces personnes de bonnes volontés devraient faire entendre leur voix et dans notre église de Vanves ! ».  

STAGE DE GALLIGRAPHIE CHEZ LES BENEDICTINES DE VANVES : « BIEN ECRIRE ET CREER DU BEAU »

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Le stage de calligraphie organisé par l’association ABC-Calligraphie chez les bénédictines de Vanves prend fin aujourd’hui. Pendant une semaine, 7 personnes venant de tout horizon, une Xavière de Vanves, une sœur d’origine japonaise vivant en Belgique, une autre des Philippines, se sont retrouvés pour s’adonner à la belle écriture, sous la direction de Dominique Davienne (sur la photo entre son épouse et une stagiaire)  : « Kalein graphein en grec, cela veut dire « bien écrire », c’est à dire créer du Beau » explique t-il

« Nous venons dans un monastère parce que cela se prête bien à la méditation, et que l’on peut participer aux offices, car nous calquons nos heures sur la vie monastique. Mais nous accueillons tout le monde, des pratiquants à des gens loin de l’église ou d’autres églises, de tous les endroits de France. Nous avons démarré à l’abbaye des bénédictines de  Saint Thierry à côté de Reims voilà 11 ans, à raison de 3 stages par an, et cette semaine a été une première à Vanves qui aura des suites » annonce t-il. « Pour ce stage, on part d’un principe basic : tout le monde sait parler, marcher, écrire  etc...mais on ne sait pas nécessairement bien le faire, car cela demande un minimum de connaissances et de préparation. Le but est que chacun puisse écrire quelque chose de beau pour communiquer » explique t-il.

Ses cinq jours ont été découpés en 3 parties : Ils ont appris le premier jour  à manier le calam, bambou taillé en biseau faisant réservoir qui permet d’écrire. Puis les deux jours suivants, ils se sont appliqués  à écrire et maîtrise un alphabet gothique « en l’occurrence parce que c’est l’un des plus beaux et plus facile à faire, parce qu’il est très mathématique ». Les deux derniers jours, ont été consacrés à la réalisation du « chef d’œuvre » : « c’est à dire l’œuvre du chef, chacun venant avec un texte que l’on met en place, qu’on cale, qu’on mesure, avec des résultats splendides. Chacun avance à son rythme, sa façon de faire. On commence par les brouillons au départ, avant de réaliser le chef d’œuvre, pour bien placer son texte. Je leur dis toujours :  «Prenez le temps, posez bien votre esprit et votre âme pour faire quelque chose de beau et de bien ! » Et les sœurs viendront découvrir les résultats durant cette dernière journée.

Occasion de rappeler que la calligraphie est ancestrale et très humain. « A l’arrivée de l’écriture, les bénédictins et autres moines, ont utilisé cette forme d’écriture pour garder un certain nombre de textes royaux, d’édits, de traités, tout d’abord, puis ensuite utiliser tous ces écrits pour pouvoir proclamer devant tout le monde. Au départ, il n’y avait pas de ponctuation, car ils écrivaient au kilométre sur des rouleaux.  Avec l’arrivée du parchemin, c’était l’idée de proclamer la parole. C’est là qu’est arrivée la ponctuation pour pouvoir scinder les phrases et faire comprendre. Quand on écrivait, il y avait toujours un moine érudit qui connaissait et une vingtaine de scribes qui n’avaient pas tous, la connaissance de la lecture ou de l’écriture. Ils recopiaient, y compris les fautes, ce qui fait qu’on a des écrits absolument splendides mais bourrés de fautes d’orthographes » raconte ce passionné de calligraphie qui habite la Drôme et reviendra à Vanves chez les Bénédictines pour partager sa passion avec d’autres.

UN EVEQUE EMERITE D’AMAZONIE A VANVES : « Avec le pape François, on retrouve l’église missonnaire ! »

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Le pére curé Bertrand Auville a accueillit Mgr Gérard Verdier, Evêque émérite de Guajara-Mirin (Brésil) en Amazonie à la limite de la Bolivie, vendredi dernier pour un échange avec des paroissiens mais aussi des amis qui soutiennent son action. Il a parlé de son action et de l’église qu’il a animée là bas pendant 40 ans (33 ans comme évêque).  Et bien sûr  de ce pays en ébulliton actuellement à  cause de la procédure d’impeachement  contre sa présidente Imla Doussef : « Ce n’est pas seulement contre elle seulement, mais contre la corruption que réagissent la population.  On ne sait pas ce qui va arriver. Car  ses éventuels successeurs sont corrompus. Les J.O. arrivent. Et les brésiliens ont le sens de l’honneur….  On n’en sait rien ! » s’est il interrogé tout en restant optimiste  « J’ai connu ce pays pauvre ! J’ai vu arriver l’électricité jusqu’au fond de la forêt. Les brésiliens ont des ressources. Ils surmontent des difficultés qu’on n’imagine pas ! Ils ont connus la dictature, puis la paix, et ils sont revenus à la démocratie » a-t-il témoigné en parlant de ce pape qu’il a rencontré et qui a tenu à saluer un à un personnellement tous ces prêtres d’Amazonie (700)  lorsqu’il s’est déplacé au Brésil : « L’arrivée du pape François nous secoue. On retrouve l’église missionnaire ! »   

VANVES DEBAT SUR L’ENCYCLIQUE LAUDATO SI GRACE A DES TEMOIGNAGES FORTS D’ACTEURS DE L’HUMANISME

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« L’encyclique « Laudato Si » a été un événement de libraire. Le texte a été travaillé en paroisse, à travers plusieurs groupes. De là est née l’idée d’une conférence dans un lieu public,  dont le texte du pape François n’est qu’un prétexte » a déclaré le pére Bertrand Auville, curé des paroisses de Vanves en présentant cette initiative qui attiré beaucoup de Vanvéens, mardi soir à Panopée. Après une rapide introduction en se posant la question de avoir « s’il y a une écologie chrétienne, une écologie paienne », il a repris des éléments de cette conférence commentaire qu’il a faite le 3 Novembre dernier  en parlant de « cette belle harmonie rompu par l’homme », et qui est à l’origine de cette réunion selon un souhait alors exprimé par Valérie Vignaud qui était présente mardi soir

Il serait vain de revenir sur toutes les interventions faites ce soir là, qu’a d’ailleurs enregistré François Xavier Chouttet du foyer d’accueil de Saint François,  pour en faire sûrement un « verbatim », par l’ensemble des intervenants dont certains ont eu des propos très forts comme  Laurent de Cherisey  fondateur de l’association Simon de Cyréne – « comment est-ce qu’on habite une maison commune » est une question qui se pose à Simon de Cyréne » - ou ce couple, Marie Madeleine et Stéphane Lamy qui a témoigné en tant que parents dans sa vie de tous les jours, aller au travail à vélo, adhérer au  Panier Vanvéens,  vivre à 19° chez soi – « Pas facile au début, cela créé des tensions » -  et même apprendre à être bienveillant avec ses jeunes enfants  à travers un groupe de parents : « Ne pas s’énerver en le laissant apprendre à apprendre à faire son lacet ». A rapprocher du témoignage de cette bénédictine qui parlait d’une sœur centenaire qui beaucoup marqué la communauté de la rue d’Issy,  dont elle porte aujourd’hui la chasuple lors des cérémonies et prières en mémoire : « Elle n’arrêtait pas de la plier, déplier, de la replier. On la laissait faire, car elle avait été chargé de la lingerie du monastère » a-t-elle témoignée en ajoutant : « les bénédictines sont les plus écolos. C’est ce que je me disais en vous écoutant »

Anne Florence Quintin, délégué générale Observatoire des Cadres et du Management CFDT a expliqué que le travail peut être une richesse  et que l’encyclique en relève plusieurs -  Travail lieu de créativité, lieu de projection dans l’avenir, lieu de développement des capacités – en mettant l’homme au centre.  « Ce n’est pas un hasard si le pape François a écrit l’encyclique « Laudato Si ». Il dit : « voilà l’homme » a expliqué Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint Siége à l’UNESCO en ajoutant : « Et l’homme, c’est le  Christ ! ».  Jean Fontanieu secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante, a parlé d’écologie et de solidarité,  Vincent Morch philosophe a insisté notamment sur la solidarité intergénérationnelle…. « Ce dont a besoin  notre maison commune aujour’hui, ce n’est pas ce que pourront apporter les mêmes vieilles recettes : plus vite, plus d’efficacité, plus loin, plus de technologies, de lois, de règlements. Si elle va mal, c’est surtout du fait de folie des hommes – ce qu’il faut soigner d’abord, c’est celle folie… Comme Saint François, c’est notre regard qu’il fait changer, dans notre relation aux autres, la culture, le travail, l’éducation, la solidarité, la charité, l’entraide…Passer de la domination utilisatrice à l’humanisme actif et gratuit ». Et c’est finalement ce qu’ont voulu démontrer les organisateurs de ce débat.

FETE DE LA PENTECOTE A VANVES

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VANVES AU QUOTIDIEN 

VOUS SOUHAITE

UNE BONNE FETE DE

DE LA PENTECOTE

Et vous donne

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 Mardi matin 

LES 30 ANS DE L’EGLISE SAINT FRANCOIS D’ASSISE DE VANVES ET DE SON FOYER D’ACCUEIL

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« Le plus important n’est pas de fêter les 20 ans de béton, mais surtout les pierres vivantes qui la font vivre » avait déclaré le père Yves Morel curé de Vanves lors des 20 ans de la reconstruction de l’église Saint françois d’Assise. 10 ans plus tard et 30 ans après la consécration de cette nouvelle église par Mgr Favreau, alors Evêque du diocèse des Hauts de seine, une messe anniversaire  présidée par Mgr Faveau Evêque émérite de Nanterre et concélébré par les prêtres qui ont été au service de cette communauté depuis sa reconstruction, est prévue demain à 19H suivi d’un apéritif et d’un repas buffet

La reconstruction de cette église a été le point d’orgue de la rénovation du Plateau de Vanves. « Au fil du temps, les paroissiens s’étaient aperçus qu’il fallait reconstruire leur église. La fin du bail de l’une des deux boutiques à l’angle des rues qui entouraient notre paroisse, les travaux trop importants à entreprendre pour restaurer la toiture, refaire les salles vétustes et tout le circuit électrique non-conforme aux nouvelles régles de sécurité, ont fini par nous décider à entreprendre la reconstruction » expliquait le pére Renou, alors curé de cette paroisse, à Vanves-Infos. « De plus, il fallait absolument que ce centre religieux du Plateau suive le mouvement avec cette vaste rénovation entreprise par la municipalité, même s’il avait été exclu du périmétre de la zone concernée ». Une équipe de paroissien s’est constituée pour définir finalement le cahier des charges par rapport aux besoins. Elle a choisi l’architecte vanvéen (et président de l’école de musique à l’époque), Alain Lamy après avoir examiné une vingtaine de projets).

Si sa conception fut longue, les travaux ont été réalisés très rapidement en 10 mois, les messes étant alors célébrées entre Mai 1984 et Décembre 1985 dans un immeuble de la rue J.Bleuzen ( à l’emplacement d’Audiens) qui avait accueillit l’ancien patronage et où a été aménagé par la suite une créche familiale, donnant sur l’ancien terrain du club de pétanque. « La réflexion qui a aboutit à cette reconstruction était issue de Vatican II et de la place de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui, avec le désir que cette église soit inscrite dans le quartier. Une église au service du quartier, qui permette d’être ouverte à tous, avec notamment cette réflexion autour de l’aménagement, ce que nous avions besoin comme locaux…La richesse de cet emplacement est d’être situé à côté de la rue qui mène au métro. Ainsi, tout le monde passe devant cette église tout le temps ouverte, lieu de vie et de repère pour de nombreux vanvéens » témoignait Alain Lamy voilà 10 ans

Et revient alors en écho, les propos de Denis Tournier, qui avec son épouse et leurs enfants, a été le premier foyer d’accueil voilà aussi 30 ans : « Une nuit, j’ai eu envie de laisser allumer la croix à l’extérieur de l’Eglise, pour que les gens du quartier qui rentrent tard, la voient… Une présence d’église c’est d’abord une présence de vie, qui anime un lieu, y attire simplement parce qu’elle ne le laisse pas s’endormir au milieu de la cité » témoignait il. «  En 30 ans, 7 couples avec leurs enfants ont vécu cette belle mission à Vanves. Avant nous : Denis et Véronique Tournier (1986 - 1992), Philippe et Catherine Rieu (1992 – 1998), Julien et Marie de Nomazy (1998 - 2002), Sébastien et Elisabeth Dardare (2002 – 2005), André et Peggy Labbat (2005 – 2009), Frédéric et Clémence Néouze (2009 – 2013) » rappelent lucie et François Xavier Choutet, le foyer d’accueil actuel avec les 4 enfants. « Cette mission donne l’occasion de rencontrer la multitude de visages qui constitue la communauté paroissiale et qui en fait sa grande richesse. Les nombreux temps forts spirituels, conviviaux et festifs organisés tout au long de l’année liturgique témoignent d’une Eglise vivante ! » témoignent ils. « Si bien accueillis par la communauté paroissiale, pleinement heureux de vivre cette mission et riches de toutes les grâces déjà reçues, nous poursuivrons avec joie notre engagement pour une 4ème année ».


LA PHOTO DU JOUR A VANVES : FETE PAROISSIALE POUR LES 30 DE SAINT FRANCOIS

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Cette célébration de la reconstruction de l’église Saint François 30 ans  jour pour jour après sa consécration le 25 Mai 1986 par Mgr Favreau alors Eveque des Hauts de seine, a été vraiment une fête familiale, malheureusement sans la présence de l’Evêque émérite des Hauts de seine, mais avec les pères Vincent Hauttecoeur et Vincent Anelli qui était alors jeune prêtre voilà 30 ans. Une période dont il garde un souvenir vivace et notamment sa collaboration avec le pére  Deniau  confiait il. Beaucoup regrettait l’absence du pére Yves Morel souffrant, et notamment le maire qui était présent avec quelques adjoints et élus après un court conseil municipal qui s’est finalement déroulé durant la messe d’anniversaire à laquelle a participée Isabelle Debré, vice présidente du Sénat. Tout ce petit monde paroissial et familial s’est retrouvé dans le jardin pour partager un verre après quelques mots du pére curé Bertrand Auville et Bernard Gauducheau autour d’un immense gateau au chocolat. Un panneau rempli de photos retraçait l’histoire de ce chantier réalisé par le Général Giraud et quelques plaquettes sur l’histoire de Saint François réalisée voilà 10 ans étaient mises à disposition des paroissiens.

L’EVENEMENT DU WEEK-END A VANVES : FETE A L’EGLISE SAINT FRANCOIS ET VOTE SUR UN PROJET DE STATUE

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 Dernier dimanche de Septembre ou premier d’octobre, cette fête des retrouvailles pour la rentrée de la communauté catholique de Vanves, est devenue une tradition. Elle revêt un caractère particulier cette année, avec les 30 ans de la reconstruction de cette église qui sera célébré le jour de la fête de Saint François, le 4 Octobre, par une messe solennelle à 19H,  suivi d’un dîner partagé et de la projection d’un film de Michaël Curtiz sur « François d’Assise ». D’ailleurs, un spectacle a été présenté, hier après-midi sur la  « vie de Saint François », après messe de Rentrée célébré le curé Bertrand d’Auville et le pére Antoine Bouleau, animée par les Pertits Chanteurs du Val de Seine, un apéritif et un déjeuner partagé.

Occasion pour les paroissiens de se retrouver, mais surtout de se prononcer sur un projet de statue de Saint François qui serait installée sur le parvis à l’emplacement du petit buisson, comme l’a expliqué le pére curé. « Il s’agit d’un projet emblématique, tourné vers l’extérieur, pour célébrer les 30 ans cette église, financé par le mécénat et l’appel aux paroissiens » a-t-il expliqué en posant la question : « Est-ce bien nécessaire ? N’y a-t-il pas d’autres dépenses ? Alors que l’église prend l’eau, malgré des travaux de rénovation de son toît terrasse réalisé au deux tiers, des fuites dans son sous sol…Mais l’Eglise n’a-t-elle pas une tradition séculaire pour susciter la réalisation d’œuvres sacrés. Il ne me semble pas incongru que cette statue voit le jour pour marquer cet anniversaire » a-t-il expliqué en annonçant que les glaces sans teints des bâtiments paroissiaux le long de la rue Gambetta dont beaucoup de vanvéens profitent pour se re-coiffer en allant ou en revenant du métro, seront décorés par une artiste, grâce à des dessins en forme de vitraux qui rappelleront la vie de Saint François.

BENOIT MERCIER, UN ARTISTE POUR L’EGLISE, REALISERA LA STATUE DE SAINT FRANCOIS D’ASSISE A VANVES

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La  statue de Saint François d’Assise qui devrait être installée sur le parvis à l’emplacement du petit buisson, comme l’a expliqué le pére Bertrand Auville lors de la messe de Rentrée du 25 Septembre sera confié à l’artiste Benoit Mercier.  Il  l’a annoncé mardi soir lors de la célébration de la fête de Saint François, puisque les paroissiens  avaient été invités à se prononcer sur 4 projets :  « Il s’agit d’un projet emblématique, tourné vers l’extérieur, pour célébrer les 30 ans cette église, financé par le mécénat et l’appel aux paroissiens »

Cet Ex ingénieur agronome se consacre à l’art depuis 2002, après un cheminement de 10 ans auprès d'André GENCE, peintre et prêtre de la Mission de France, lors de sessions, très touché par ses paroles sur l’acte créateur. Stimulé par ces rencontres, Benoit Mercier a développé un travail de création personnelle, qui l’a conduit à se consacrer à l'art de manière professionnelle en 2002. Il a débuté,  comme illustrateur,  avec une collaboration dans « Prions en église », ainsi que le site Croire Paroisses.com de Bayard. Par ailleurs, le hasard des rencontres l’a conduit à travailler sur des projets d'église: décoration, mobilier liturgique... Son expérience d'ingénieur de projet (son premier métier) l'a amené à mettre en valeur ses talents de sculpteur et peintre avec une palette de techniques très ouverte: Métal, bronze, marbre, verre, bois, émaux.. Ayant côtoyé Vézelay pendant de nombreuses années, il s'est imprègnié de l'art roman, de sa symbolique, de sa poésie, de sa vérité simple qui fait sa force d'expression. Son travail de création personnelle, issu de l'art moderne et évoluant vers une expression de plus en plus contemporaine, l'a amène à travailler pour l'église dans cette voie.

Tout prés de Vanves, à la paroisse Saint-Benoît d'Issy les Moulineaux, Il a sculpté en 2008, une Sainte-Anne enseignant Marie dans un tronc de noyer. Il a réalisé deux oeuvres monumentales, l’une  destinée au parvis de la nouvelle cathédrale de Créteil qu’il a appelé  « Qui vous accueille, m'accueille ». Elle représente le Christ accueillant, thème de la commande du concours lancé en 2014 pour le Prix Pélerin du Patrimoine contemporain/ Chantiers du Cardinal Collège-lycée  L’autre est  destinée à la place centrale du collège lycée La Salle Passy Buzenval de Rueil Malmaison. Inaugurée le 18 Septembre dernier, elle représente Jean-Baptiste de la Salle, fondateur des frères des écoles chrétiennes. thème de la commande du concours lancé en 2015.  

CELEBRATION DE LA TOUSSAINT A VANVES

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VANVES AU QUOTIDIEN 

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DE LA TOUSSAINT

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 Mercredi matin 

LA PHOTO DU JOUR A VANVES : FERMETURE DE LA PORTE DE LA MISERICORDE :

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Beaucoup de monde hier matin au prieuré Saint Bathilde pour la fermeture de la porte de la Miséricorde que les sœurs bénédictinesles fidéles ont franchi une dernière fois avant de la fermer. Rappelons que la chapelle de ce monastère vanvéen  a fait parttie des 6 églises ou chapelles dans le diocése des Hauts de Seine qui avaient été choisis par Mgr Aupetit pour être « églises jubilaires ». Sœur Marie Madeleine Caseau, mére supérieur qui revenait tout juste du Viertnam a dit quelques mots sur la signification de cette porte et de cette année de la Miséricorde

UNE PARENTHESE SPIRITUELLE A VANVES EN DES TEMPS DE PRIMAIRE AVEC SŒUR MARIE MADELEINE CASEAU

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Soeur Marie-Madeleine Caseau, mère prieure des bénédictines de Vanves présentait jeudi dernier, juste avant le débat Fillon-Juppé que les sœurs bénédictines ont regardé,  son nouveau lire « Vivre en majuscule ». Un commentaire des évangiles de tous les  Mercredis de l’année qui suivent à partir du 1er mercredi de l’Avent, croisé avec l’encyclique du pape. « C’est le jour en trop plein ou en trop creux au milieu de la semaine » explique t-elle à propos du choix de ce jour du mercedi  en ayant constaté, après coup, que c’est le jour d’audience du pape

« C’est un nouveau livre pour mére Marie-Madeleine, qui est né de la vie et qui nous offre, cette fois encore, le fruit de sa méditation autour de l’Evangile de son Bien-Aimé …  de notre Bien-Aimé Jésus Christ, Fils de Dieu. Toujours à l’écoute de Saint Benoit, elle s’associe, ici, aux écrits du Pape François dont elle partage le sentiment d’urgence pour que cesse « le piétinement de la réalité créée par Dieu » et  pour que nous fassions de notre époque « le moment de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie. ».  Dans ce recueil, elle nous invite de manière originale à méditer la Parole, en prenant rendez-vous  avec Elle chaque mercredi, milieu de la semaine, pour nous saisir du texte qu’indique la liturgie, le mâcher, le faire résonner en nous, refuser toute tiédeur et médiocrité  et écrire sa vie en  Majuscules. Elle nous entraine en nous livrant les fruits de son travail.  Et le Dieu qu’elle cherche nous apparait : Celui qui regarde avec amour, et passe son chemin en nous laissant libres, Celui qui nous propose une filiation divine, Lui dont les dons sont généreux, prodigues voire excessifs, Celui qui s’est incarné « un jour, quelque part » pour « devenir Prière pour l’humanité ». Celui aussi « qui répond parfois à côté de la question pour mettre en route »… et c’est bien un des grands mérites de ce livre : nous inviter à nous mettre en  route, à faire pareil, à choisir une manière, un angle pour s’approprier , méditer  la Parole de notre Dieu, et , comme il est dit dans la préface  du père Nieuviarts, laisser la place à Dieu pour que notre vie devienne sa Vie » a expliqué Marie-France Dagher responsable de la librairie des bénédictines

« C’est un petit livre qui ne doit être qu’un instrument, qui doit nous conduire au Livre. « Laisse toi guider » est le sous-titre de ce livre. Il faut entrer dans la matière : « Si tu avais le don de Dieu ». Goûter le goût de Dieu ensemble ! » a expliquée sœur Marie Madeleine  devant un public attentif qui a pu se rendre compte qu’une forte conviction anime la vie de l’auteur : « La parole de Dieu fait ce qu’elle dit. La grande révélation, l’unique révélation surgit de la première page du livre de la Genése : « Dieu dit et cela est ».  Avec quelques confidences – « Un prêtre m’a dit « je n’ai jamais lu un livre comme celui là » - quelques questions – « Qu’est-ce que l’on est prêt à lâcher pour le Christ ?» - et anecdotes notamment sur son périple au Vietnam – dont elle revenait tout juste - pour créer une nouvelle communauté qui l’a amené tant à 3000 m après 7H de route durant lesquelles  elle a relu Saint Jean, mais à l’envers pour terminer au sommet par « Et là commença le verbe » qu’au milieu de Mékong où l’eau envahit tout, sur une petite embarcation, après avoir dégusté un poisson grillée, ce fameux  dessinée par Sœur Boniface dans ses œuvres… occasion de revenir sur terre

La PHOTO DU JOUR A VANVES : DINER REUSSI A SAINT REMY

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Le diner des Journées d'Amitiés a réuni prés de 100 Vanvéens hier soir à la paroisse autour dpére curé Auville. Elles recevront cet aprés midi Mgr Aupetit evêque du diocése et Mére Marie Madeleine Caseau supérieure des Bénédictines


LE CURE DE VANVES DANS L’EXPRESS : BERNARD AUVILLE, « AUSSI ROMAIN QUE FLORENTIN »

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Un article dans l’Express de la semaine dernière qui consacrait un dossier au « réveil des catholiques » comportait un article (en p.60) consacré à « un curé en campagne » c’est à dire le père curé de Vanves qui est aussi chargé de mission de l’Evêque du diocèse des Hauts de Seine auprès du monde politique : « Bernard Auville côtoie régulièrement des élus locaux de tous bord. Un sacerdoce qui en dit long sur l’époque » résumait Laure Mentzel dans le chapeau de l’article avec une photo et ce commentaire « aussi romain que florentin »

« On l’imagne en nouveau Richelieu, il est au contraire un « catho pour tous » résumait cette journaliste qui a dûe sûrement être conquis par ce curé atypique qui l’a reçu dans  son église où il lui a montré ce tableau sur le baptême de Clovis réinstallé dans la sacristie à l’occasion des journées du patrimoine « clin d’œil à la proposition du candidat Fillon de réécrire l’histoire de France». Elle n’en a pas moins constaté que « c’est un drôle de métier pour un curé que d’être chargé de mission auprès du monde politique » qu’il a inauguré en faisant du lobbying auprés des parlementaires altoséquanais sur l’encyclique du pape François  « Laudato Si ». Il  organise régulièrement « des petits déjeuners de « dédiabolisation » autour d’un invité, avec des élus et ses collégues, permettant à chacun de découvrir que « les politiques ne sont pas tous des pourris et les prêtres, des péres la pudeur ». Il lui a confié recevoir dans  son bureau maires, députés, conseillers municipaux  « où un Christ en bois rappelle bien qu’on est dans la maison de dieu » pour écouter et conseiller « ces dirigeants de tous bords « souvent très seuls » qui vivent « dans un monde de fauve » comme l’ont constaté d’autres observateurs très attentifs de la vie politique dans les Hauts de Seine et en Ile de France

D’ailleurs qui n’a pas été conquis à Vanves par ce père curé dont l’échec à Normale Sup l’a amené au séminaire et qui est entré en religion un peu par hasard , un camarade de prépa lui ayant demandé de le remplacer à l’aumonerie, comme le relate cette journaliste qui a découvert un prêtre passionné par la politique - mais il n’a pas voté à la primaire, ni défiler contre la loi Taubira -   qui a fait l’IHEDN (Institut de défense nationale) en même temps qu’Isabelle Debré (sur la photo avec lui et Pascal Gengoux JA de St Remy le week-end dernier) : « On l’imagine en nouveau Richelieu, subtil, gourmé, ambitieux et, bien sûr en soutane. Il est au contraire un catho pour tous » … avec pour régle : « Ne pas heurter, ne pas cliver ». Et de raconter qu’elle a été attirée dans son bureau par « une petite affiche qui récapitule les fondamntaux du métier de prêtre, avec au milieu cette phrase, glissée l’air de rien  qui sonne comme une explication : « Mon boss a une ligne 24/24 ».

LES PAROISSIENS DE VANVES ECLAIRES SUR LA POLITIQUE A LA LUMIERE DE L’EVANGILE PAR LE PERE VALADIER

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Beaucoup de vanvéens s’étaient déplacés à la paroisse Saint François Mercredi dernier pour assister à la Conférence sur « la politique à la lumière de l’évangile » donné par le pére Paul Valadier, un jésuiste  qui a dirigé la revue Etudes et a enseigné à Science-Po. Une initiative du père curé de Vanves, Bertrand Auville qui est aussi pour l’évêque de Nanterre chargé des relations avec les élus du département, ce qui l’amène à organiser ou à participer à de tels débats ou conférences durant une année où l’actualité sera très politique avec les élections. Mais une telle conférence permet de prendre un peu de  recul par rapport à l’actualité immédiate   

Le pére Valadier s’est appuyé sur son dernier ouvrage « Sagesse biblique, sagesse politique » et a développé 4 thèmes pour « montrer que la foi apporte une vision large sur le vivre ensemble » et expliquer que  « ces écritures sont une source de réflexion qui féconde nos choix politiques ».  Ainsi la Bible nous offre « une immense histoire pas seulement de l’âme mais aussi de l’humanité… qui n’est pas à l’eau de rose »… .  « Et cette histoire a un sens. Mais nous sommes engloutis dans l’histoire immédiate.  La foi chrétienne nous ouvre une perspective d’avenir allant à l’encontre du présentisme » a-t-il expliqué en insistant sur « cette histoire qui est mêlée de bien et de mal, d’ambiguité comme c’est le cas avec l’atome, le numérique… ces magnifiques instruments qui peuvent se retourner contre leurs créateurs. Il faut accepter cet entremêlement du bien et du mal. Il faut laisser les choses se féconder. Tout acte politique passera par le compromis. Il sera faîte de tâtonnement »

Pour le pére Valadier, « il faut avoir le souci des générations futures : Quelle type de planète allons-nous leur donner. Nous avons conscience que l’avenir nous concerne aussi ! Ou sinon à quoi bon avoir des enfants ? Il faut avoir le sens de la solidarité, car nous sommes tous embarqués dans le même bateau, dans une immense aventure. Alors que l’individualisme nous dévore, on ne peut se contenter de se regarder soi-même » a-t-il encore développée en soulevant le problème grave entre foi et moral. « La sagesse biblique nous donne trois références : Tout d’abord si la politique est essentielle, elle n’est pas le tout de l’homme. On ne rentre pas dans le royaume de Dieu par la force comme en politique. Nous sommes les citoyens des cieux. Ensuite toute autorité vient de Dieu ! C’est à dire qu’il est le vicaire, qu’il a à rendre compte comme les députés. Enfin, les écritures nous invitent à la vigilance. Ne dormez pas ! Et la vigilance appelle à l’intelligence, car elle veut dire réfléchir, discerner. On a besoin de minorités, de chocs prophétiques qui secouent le cocotier, comme le pape François qui souhaite que la méditérrannée ne devienne pas un mouroir »

BENEDICTINES : SŒUR GISELA BRANCHEE AVEC LE MONDE ENTIER ET ATTACHEE A VANVES

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Chaque matin, l’une des sœurs bénédictines, Gisela Happ (sur la photo avec Antonio Dos Santos) ,  entre en liaison avec 2 ou 3 pays à l’autre bout du monde. Les conférences vidéo à distance sont monnaie courante et n’ont plus aucun secret pour elles. Tout simplement parce qu’elle est la secrétaire générale de l’IAM (Alliance Inter Monastére) que le prieuré Saint Bathilde accueille. Cet organisme aide des monastéres répartis pratiquement sur  tous les continents, Afrique, Asie, Amérique du Sud lorsqu’ils ont des projets immobiliers. Et 6 prêtres rattachés à l’AIM voyagent à travers le monde. L’une de ses principales  chevilles ouvrières, Sœur Gisela Happ, va rejoindre son monastère d’Hidelgarde en Allemagne  après 16 années passées à son service. Le maire, Bernard Gauducheau,   le président de l’AIM, le pére Jean Pierre Longeat, la communauté  avec la mère prieure, Sœur Marie Madeleine Cazeau  lui ont rendu hommage ses derniers jours pour tous ces années passées au service de l’AIM à Vanves

Soeur Giséla  était arrivé avec quelques appréhensions, en 2001, quittant son monastére installé sur une colline verdoyante, entouré de prairies et de vignes, avec pour tout l’horizon, ces collines, ce ciel bleu, ne parlant que très peu français. Alors au début, ce ne fut pas évident, son horizon s’étant rétrécit : « Je ne parlais un mot de français, je n’aimais pas voyager parce que j’avais toujours eu mal au cœur dans tous les moyens de transport.  Quand je me suis retrouvée sur les Champs-Elysées à Paris, je me suis  dit : « Ich bin imfalschen Film » (je suis dans un mauvais film, dans un mauvais rêve) comme  à Sydney ou en Chine où un simple fleuve la séparait de la Corée du Nord ! ». Mais la providence avec l’aide du Seigneur lui a permis d’acquérir les compétences nécessaires et de relever de nombreux défis comme  la création du Centre Jean XXIII, pour accueillir de jeunes moniales d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie venant étudier à Paris.Sœur Gisela souhaitait non seulement favoriser les études pour les sœurs de la famille bénédictine à Paris mais aussi participer au développement de la communauté de Vanves. Elle ainsi dû gérer le déménagement du petit pavillon où était installé l’AIM  lorsque fut construit le foyer Simon de Cyréne, et l’installer dans une aile du Prieuré.  

Et elle s’est plu  tout de suite à Vanves :  « Un petit village de province où l’on cultive la convivialité et la proximité, où l’on se reconnait, notamment dans le centre ancien, autour de Saint Remy, avec l’avantage d’être à un quart d’heure d’une ville magnifique : Paris ». Elle a aimé vivre là, ayant ses habitudes notamment au restaurant chinois de la place du Val dont elle a vu grandir les enfants du patron, participant aux jumelages avec Lehrte… « Attachée à la prière quoique très active, sœur Gisela s’est concentrée sur son travail au Secrétariat de l’AIM et dans la communauté de Vanves. Sensible et soucieuse de faire aboutir ce qu’elle entreprend, elle a permis à l’AIM de se développer et de venir en aide financièrement à des projets de plus en plus nombreux » a reconnu le pére Jean Pierre Longeat. Mais elle restera heureusement en relation avec l’AIM et assurera le lien avec les pays germanophones. Sœur Christine Conrath, moniale de l’abbaye de Jouarre, intégrera le Secrétariat de l’AIM dès l’automne et recevra de sœur Gisela toute l’initiation nécessaire d’ici Septembre.

FETE DES RAMEAUX A VANVES

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VANVES AU QUOTIDIEN 

VOUS SOUHAITE

UN BON WEEK END

DES RAMEAUX

Et vous donne

rendez-vous

 Lundi matin

DES CHRETIENS A VANVES APPELLENT A FAIRE BARRAGE AU FN ET A VOTER MACRON

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Alors que des paroissiens catholiques vanvéens ont participé samedi dernier, à Saint Remy,  à la confirmation par Mgr Auptit Evêque des Hauts de Seine (sur la photo à la sortie de la messe de 18H), certains d’entre eux, de toutes opinion politique -  Bénédicte et Renaud Paul, Danielle Nizieux, Vincent Monnot,  Marianne Asso-Bonnet, Pierre-Etienne Mosser, Antonio Dos Santos, Françoise Bardel, Michel Serraz, Philippe Mauger … - ont rédigé un tract ce week-end aux sorties des messes appelant à faire barrage  à l’extrême droite et à voter Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle.

« Cet appel à voter Emmanuel Macron a déjà été lancé par l’ensemble des communautés religieuses de France : protestante, juive, musulmane. Les évêques catholiques de France se sont contentés de vouloir aider au discernement par rapport à certains de ses  principes fondateurs comme la recherche du bien commun, la destination universelle des biens, la mise en œuvre de la fraternité, l’attention aux plus fragiles, la dignité de la personne humaine et la subsidiarité (Journal La Croix du 24 avril 2017),  laissant chacun décrypter à sa guise et justifiant de fait un éventuel vote blanc ou l’abstention. Nous nous réjouissons que  certains évêques appellent à titre individuel à s’opposer au parti du rejet (journal La Croix 26 avril).

Le climat nauséabond qui monte de jour en jour, avec du côté de la candidate du Front National et de ses soutiens une focalisation sur son adversaire sous forme d’insultes croissantes, le développement d’un ni ni injustifiable autant par des gens ayant voté à gauche qu’à droite en renvoyant dos à dos les deux candidats, ne peut satisfaire les chrétiens.

Imagine-t-on Mme Le Pen, vainqueur le 7 mai prochain,  à côté du président sortant le lendemain 8 mai, pour commémorer la victoire de toutes les forces alliées contre le nazisme, après tous les propos choquants tenus depuis plus de 20 ans par son père et les leaders du FN sur cette période de notre histoire ? Cela donnerait  vraiment de la France une image dégradée pour de longues années, la France, pays des droits de l'homme ! Ce  serait un encouragement pour tous les partis et mouvements xénophobes à se développer partout en Europe et dans le monde.

Nous devons dire clairement non à la haine et au rejet de l’autre, au repli du pays sur lui-même, qui ne seront jamais des valeurs chrétiennes.  Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui le font, mais de ceux qui regardent et laissent faire. Nous sommes autant comptables de nos paroles que de nos silences ».

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