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VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

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UNE MESSE MARONITE POUR LES CHRETIENS D’ORIENT

Une messe selon le rite de l’Elise Antochienne Syriaque Maronite a été célébrée en fin d’après-midi vendredi dernier dans l’église Saint Remy en présence de nombreux vanvéens et quelques élus. Elle était présidée par Mgr Maroun-Nasser Gemayel Evêque de la nouvelle éparchie en France, qui a expliqué avec beaucoup de pédagogie et de bonhommie  - « vous n’êtes pas trop perdu ! Vous êtes en orient avec nous, ce soir » - les rites de cette église d’orient qui dépend de l’église d’Antioche : « ce n’est pas très différents, mais il y a  beaucoup de phrases, de chants,  dans une langue siriaque, langue aranéenne possédant son propre alphabet  qui est la plus proche de celle que le Christ parlait. Vous allez goûter cette différence entre un rite latin très intérieur et le notre où l’on, chante plus ». Les participants n’ont pas vu ce temps de prière passer pour « des chrétiens qui souffrent,  sont martyrisés sans cause » a-t-il expliqué : « Il faut nous aider à rester en Orient. Il faut arrêter la guerre. Avec des armes que l’Occident leur fournit. Il y a beaucoup de martyrs vivants. Mais pas à ce point là quand même ! Manuscrits détruits, églises brûléers…Pourquoi ? Pour quel projet politique ? »  s’est il interrogé en souhaitant que « ce christianisme ne quitte pas l’Orient » et en prévenant : « Si notre héritage est dissous, on aura perdu une église apostolique ! ». Mgr Maroun-Nasser Gemayel est devenu l’évêque du plus récent diocése de France  et du plus étendue puisqu’il  couvre tout l’hexagone avec des communautés dans plusieurs grandes villes de province, et un siége qui se trouve à Meudon à côté de Vanves, dans le territoire de GPSO qui sera inauguré dimanche prochain   

UN CAR DE LYCEENS DE MICHELET BRULE

Incroyable, mais il y avait comme un goût de brûlé, de cendre  dans l’air vendredi soir à Vanves, dû à un incendie en Seine Saint Denis d’un entrepôt de vêtements qui a étonné plus d’un vanvéen, alors que beaucoup partaient en vacances. Mais cela n’avait rien à voir avec ce bus de la société SAVAC qui a accidentellement pris feu mercredi soir rue du Pont Colbert à Versailles. « Vers 18 h 50, l’engin circulait sur la route départementale 53 en direction de Jouy-en-Josas quand le moteur s’est enflammé. A l’intérieur se trouvaient 26 élèves du lycée Michelet de Vanves (Hauts-de-Seine) qui se rendaient à l’école HEC située à Jouy. Les occupants du bus ont pu descendre sans encombre avant que l’incendie se propage et détruise entièrement le bus. Les sapeurs-pompiers présents sur place, ont maîtrisé le sinistre. La circulation a été coupée dans les deux sens afin de faciliter les opérations. Les lycéens quant à eux ont pu regagner leur destination dans un autre bus » racontait Le Parisien 

CONSEIL DEPARTEMENTAL : Isabelle Debré a participé vendredi dernier à la seconde séance de mise en place de l’assemblée départementale des Hauts de Seine avec notamment la répartition des représentations dans différents organismes, comme titulaire (t) ou suppléante (S) alors de Jean Didier Berger  : Le syndicat mixte de l’Ile Saint Germain (S), le Syndicat Mixte des Côteaux des Hauts de Seine (T), la SA HLM Le Logement Français (T), l’association des départements cyclables (T), Le syndicat mixte du Bassin Versant de la Seine (S), Le syndicat mixte Ouvert « Autolib » (T), les maisons de retraite « Larmeroux » à Vanves (T), «Sainte Emilie » à Fontenay à Clamart (T), le hury de concours pour la restructuration du collége de la Paix à Clamart et de la construction d’un gymnase au collége d’Issy les Moulineaux (T), les conseils d’administration des colléges Michelet (T), et St Ex (T) à  Vanves, le syndicat mixte Berges de Seine, le conseil départemental des anciens combattants et victimes de guerre et la Mémoire de la nation (T). 

BENEDICTINES : Une vingtaine d’altoséquanais ont visité le prieuré Saint Bathilde dans le cadre de « Hauts de Seine autrement » du CDT (comité Départemental du tourisme) 92 » guidé par Sœur Pascale et accueille par Sœur Marie Madeleine, la mére Prieure. Ils ont pu entrer en « clôture », ce qui est exceptionnel,  dans ce prieuré où vivent 20 sœurs bénédictines et 10 étudiantes. Il a été  construit par Don Bello pour 80 sœurs et accueille sur une partie de ses terrains, la maison d’accueil pour handicapés de l’association Simon de Cyréne.  Ils ont découvert ce monastère plein de couleur grâce au soleil mettant en valeur la variété des couleurs des briques (de Vaugirard) utilisées comme matériaux. Occasion d’apprendre de nouveaux petits détails comme cette volonté de la fondatrice de cette congrégation religieuse à ce que les sœurs aient le maximum de confort dans leur cellule, considéré non pas comme des cellules de prison, mais de vie car elle avait énormément souffert du manque d’hygiéne et de confort

CURE DE VANVES : Après six ans passé à Vanves, Vincent Hauttecœur curé de Vanves a été nommé par l’Evêque ded Nanterre, Mgr Michel Aupetit, Supérieur de la Maison Madeleine Debrel, maison de fondation spirituelle dite « propédeutique, à compter du 1er Septembre 2010. Une messe de départ est préparée par l’Equipe d’Animation pastorale (EAP) dont la date a été fixée au dimanche 28 Juin 2015 à 10H30 à Saint Remy.


VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

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CURE : Le pére Bertrand Auville, curé de la paroisse Saint Louis de Garches, responsable de la pastorale des jeunes et des vocations pour le diocèse des Hauts de Seine devrait remplacer le pére Vincent Hauttecoeur curé des Paroisses de Vanves qui a été nommé Supérieur de la Maison Madeleine Deibrel (maison de la Fondation Spirituelle dite « proprédeutique »). Mais c’est un autre prêtre et curé  du diocése qui avait été sollicité au départ, Georges Vandenbeusch, curé de l’une des paroisses de Sceaux pendant 9 ans du côté des Blagis puis prêtre en mission dans le Nord Cameroun où il  avait été enlevé à l’automne 2013 et suscité une mobilisation en France et dans le diocése pour sa libération. Ce qui veut dire que Mgr Aupetit aurait donné son feu vert pour une nouvelle mission à Georges Vandenbeusch en Afrique où il a toujours souhaité repartir.

PRONOSTICS : Un bog vanvéen s’est livré aux pronostics sur un éventuel remplacement du député maire d’Issy les moulineaux  en nommant Ludovic Guilcher, maire adjoint vie sociale, personnes handicapées et en difficulté, DHR adjoint d’Orange dans la vie professionnelle pour son poste de maire. Et de Sébastien Proto à l’assemblée Nationale : C’est « l’Emmanuel Macron » de Nicolas Sarkozy qui veut (déjà) en faire son (futur) secrétaire général de l’Elysée. Un énarque de 37 ans, passé par la banque Rothschild et ancien colocataire de Gaspard Gantzer, conseiller communication à l'Elysée. Un pilier discret des campagnes présidentielles de 2007 et 2012, directeur de cabinet d’André Santini à la Fonction Publique alors que Ludovic Guilcher oeuvrait comme Conseiller, puis d’Eric Woerth au Budget puis au ministère du Travail avant d'épauler Valérie Pécresse à Bercy.

MOTIONS : Dernières nouvelles des motions pour le Congrés du PS : 5 Vanvéens sont signataires de la motion A« Le renouveau socialiste"  de Jean Christophe Cambadélis. 1  de la motion B « A gauche pour gagner » (B)  du député Christian Paul (issue des frondeurs et de l’aile gauche),  Aucun  de la motion C« Osons un nouveau pacte citoyen et Républicain » de Florence Augier, et 4 de la motion D « La Fabrique » de Karine Berger députée et Secrétaire Nationale à l’Economie (issu de la contribution du Mouvement Cohérence Socialiste).

RUGBY : Les Servals ont joué le 21 avril à Sèvres contre l’équipe des Assoiffés. « Face à une équipe rugueuse, solide et bien organisée défensivement, nous nous sommes inclinés 30 à 20. La faillite au pied de nos buteurs nous coute la victoire. Des points positifs sont à souligner comme la puissance de nos avants lors de ballons portés et de beaux départs au ras en sortie de mêlée » raconte Laurent Cazenave Lacroutz en ajoutant : « Malgré cette défaite, nous sommes qualifiés pour les quarts de finale de notre championnat : nous espérons pouvoir ramener à Vanves le titre de champion d’ile de France de 5 ème division. C’est l’objectif -ambitieux mais à notre portée - que nous nous fixons pour notre première année d’existence ».

FOOTBALL : Jean Royer René sont très très satisfaits de cette belle victoire contre CACL par 3/1 d’Expograph Vanves le 29 Avril dernier,  « avec la manière en seconde mi-temps d'après les présents, et surtout des beaux buts! Les joueurs montrent que malgré les contre temps d'une saison, ils répondent présents sur une des compétitions officielles. Maintenant, rendez-vous le Dimanche 14 juin pour aller au bout et gagner un nouveau trophée. Ce serait pas mal pour notre ville! Non? Un trophée tous les ans,.. peu de clubs peuvent en dire autant!  Mais une Finale, ça se gagne. Alors ,travaillons encore ! »

SŒUR MARTIN : UNE BENEDICTINE DE VANVES ET DE LA PAIX EST PARTIE REJOINDRE CELUI QU’ELE A TANT AIME ET DONNE A CONNAITRE

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Les obséques de Sœur Martin ont eu lieu hier matin dans la chapelle du prieuré Sainte Bathilde avec une messe célébrée par  le pére Vincent Hauttecoeur curé de Vanves, en présence de toutes les sœurs dont Sœur Marie Madeleine, la mère supérieure de cette communauté qui était de retour du  Vietnam, sa famille, ses amis et tous ceux qui l’ont un jour rencontré, et parcouru un bout de chemin (spirituel) avec elles. C’est d’ailleurs une coïncidence que  le décés de Sœur Martin Mulliez, à l’âge de 96 ans, soit  survenu le 8 mai au soir alors que la Mère Prieure était au Vietnam, là où elle a vécu et agit pendant vingt ans en fondant une communauté de sœurs dénommée les « bénédictines de la Paix ». « Son départ a été très rapide. Elle est allée rejoindre notre sœur Bénédicte Gautier partie dans la Lumière de Dieu le 24 mars dernier » témoigne Sœur Pascale. La plupart des sœurs ont été très affectées par la disparition de leur sœur qui leur apparaissait inattendue, trop rapide. « Elle a cherchée, servie, aimée tant ici qu’au Vietnam » a reconnu Sœur Marie Madeleine qui a cité certaines de ses phrases et réflexions, tout comme le pére Vincent Hauttecoeur pendant la célébration où des chants en français et en vietnamiens ont alternés. Elle illustre la richesse d’une vie partagée entre la spiritualité et l’action sur le terrain de ses sœurs qui vivent parmi nous à Vanves et que les vanvéens méconnaissent  

« Ainsi Sœur Martin, Suzanne Mulliez, née un 19 août 1919 était fière de ses origines familiales du Nord, une vraie «Ch’ti», racines qui ont tenu bon aux diverses implantations que le Seigneur a bénies ! Entrée au postulat à Vanves, le 28 septembre 1940, elle a partagé la grande épreuve de la guerre avec ses sœurs, bien consciente de tout ce qui se passait. Après sa première Profession le 23 avril 1942, sa profession perpétuelle, le 21 mai 1948, signe son engagement définitif et l’ouvre à un don sans réserve. Elle est appelée avec quatre autres sœurs à partir pour fonder au Vietnam. Un grand périple commence le 25 juin 1954 qui marquera toute sa vie. Sa mémoire fidèle et pleine d’humour ne cessera de nous réjouir à chaque occasion » témoignent les sœurs de ce prieuré Saint Bathilded dans le faire-part qui rappelle toute sa vie.

« Arrivées à Ban-Me-Thuot le 21 juillet 1954, le jour même des Accords de Genève, elles sont accueillies au cri : «vous êtes les Bénédictines de la Paix!». En terre montagnarde, ses racines «ch’ti» souffrent mais répondent à l’appel. Mais le voyage se poursuit, et le 16 février 1967, c’est un nouveau départ pour la fondation à Thu Duc, près de Saïgon. Sr Martin est alors Maîtresse des Novices, sans compter les autres multiples occupations. Elle s’efforce d’apprendre la langue pour un enracinement. Ses racines sont plantées définitivement par le vœu de stabilité le 4 octobre 1969. C’est sans compter sur les événements politiques...et il faut partir.

Les racines sont à nouveau transplantées à Vanves, le 22 juillet 1974. La terre a bien changé depuis 1954, mais la sève est donnée par la persévérance, et la fidélité aux observances monastiques. Durant ces 41 années, Sr Martin participe avec confiance et audace à bien des évolutions que le Seigneur permet, jusqu’à la refondation de la communauté le 12 novembre 2014 qu’elle a largement contribué à faire advenir par sa quête inlassable de Dieu. Jusqu’au bout, ses racines ont porté les fruits de bonté, de bienveillance, d’accueil par le sourire et l’attention aux autres, d’ouverture d’esprit. Eprouvée par la perte progressive de la vue exerçant sa patience, elle a su lutter, habitée par la Parole de Dieu écoutée et méditée chaque jour avec amour et foi. Son cœur usé n’a rien laissé paraître avant ces trois dernières semaines. C’est bien rapidement que notre Sœur fondatrice, chroniqueuse inoubliable, est partie rejoindre Celui qu’elle a tant aimé et qu’elle a donné à connaître, tant à ses sœurs, qu’aux membres de sa famille, qu’aux amis et hôtes des monastères de la Congrégation ».

MGR AUPETIT EVEQUE DES HAUTS DE SEINE A CONSACRE LE NOUVEL AUTEL DES BENEDICTINES DE VANVES

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Le prieuré Saint Bathilde a été le theâtre d’une cérémonie rare et éblouissante,  Vendredi dernier,  avec la consécration par Monseigneur Michel Aupetit, évêque de Nanterre, du nouvel autel de l’église, en compagnie de Mgr Joseph Doré, de Vincent Hauttecoeur curé de  Vanves et du pére Logeat qui célèbre toutes les messes dominicales. Une nouvelle étape de la « refondation »du Prieuré Ste-Bathilde, célébrée le 12 novembre 2014. L’autel et l’ambon de l’église du monastère ont été réalisés par Xavier Rémon Beauvais et Alain Legros, et mis en place le mardi saint 31 mars 2015. Il remplace un autel provisoire... depuis plus de 40 ans !... Rappelons que l’église du monastère a été consacrée en 1949 par Monseigneur Angelo Roncali, futur pape Saint Jean XXIII, alors Nonce à Paris. L’anniversaire de la dédicace de l’église est célébrée chaque année le 28 mai. Sachant que la dédicace d’une église ou d’un autel est considérée comme un des rites les plus solennels de la liturgie.

Depuis 40 ans, la communauté cherchait à réaménager le cœur de son église. Un travail de réflexion et de recherche a débuté véritablement en 2011, et ntamment pour réorganiser le cœur, l’espace liturgique, l’éclairage. « L’église-bâtiment est l’image toute particulière de l’Eglise, temple de Dieu construit de pierres vivantes. Et l’autel autour duquel se réunit la communauté chrétienne pour participer au sacrifice du Seigneur et prendre part au repas eucharistique est, lui, signe du Christ qui est à la fois prêtre victime et autel de son propre sacrifice. Ambon et Autel sont constitués d’un socle en chêne, travaillé et doré à la feuille d’or et d’une table de pierre. Ils sont invitation à participer aux deux tables de la Parole et de l’Eucharistie » expliquent Sœurs Marie Madeleine, mére Prieure et Pascale sur le site internet des bénédictines. « On est saisi par les matières travaillé, le bois, la pierre et la feuille d’or qui composent cet ensemble vivant, et dont les couleurs changent au gré des lumières de la journée, mais insaisissable, le propre de la foi » ajoutait Sœur Marie Madeleine lors de mot d’accueil qui a ouvert cette cérémonie. « Il est important que cet autel soit le centre de cette église » ajoutait Mgr Aupetit qui a présidé cette célébratin alors que le soleil éclairait le cœur cette église.

« Si vous êtes particulièrement observatrice, vous avez observé que l’on n’a pas embrassé l’autel en arrivant » a indiqué l’ évêque des Hauts de Seine dans son homélie, en rappelant l’historique et la place de cet autel « qui n’est pas un objet quelconque, par sa présence centrale dans l’église : C’est  le lieu de la présence de  Dieu. Jacob va l’appeler la Maison de Dieu. Il est le lieu de l’alliance entre Dieu et les hommes. Lorsqu’on s’approche de l’autel, on s’approche de Dieu. Nous embrassons cet autel comme nous embrassions Dieu » Après le Credo et la litanie des Saints  durant laquelle les deux évêques et les deux prêtres se tenaient devant l’autel, Mgr Aupetit s’est exclamé : « Que cet autel devienne le lieu sacré où s’accompliront les plus grands mystères du salut, le lieu où ton peuple t’apportera ses offrandes, exprimera ta prière et renouvellera sa foi et son amour».  Il a ensuite introduit, dans le sépulcre préparé à cette fin,   les reliques des saints Amboise de Milan, de Saint Bernadette et Sainte Thérése de Lisieux. « Ce ne sont pas les corps des martyrs et des saints qui honorent l’autel, c’est l’autel qui rehausse le sépulcre des martyrs et des saints » Et il a dit, les mains étendues, une longue dédicace : « Qu’il soit source de communion pour la communauté de ce monastère et qu’il reçoive les chartres de profession des sœurs qui s’engageront devant lui ».

Il a endossé un tablier pour verser de l’huile, et répandre le Saint Chrême au milieu et au quatre coins puis sur toute la table par lequel "l’autel devient le symbole du Christ plus que tout autre, le signe du mystére du christ qui a offert sa vie pour le monde".  Puis l’encens qui  rappelle le sacrifice du Christ est brulé dans des coupelles placé aux 4 coins de l’autel avant que l’évêque l’encense. Une nappe a été posée pour signifier que c’est la table, des fleurs, et des chandelles avec des cierges que l’évêque a allumé à partir du cierge Pascal, alors que les projecteurs de l’autel s’allumaient pour « l’illuminer de la lumière du Christ ressuscité pour les nations ». Puis il a célébré l’Eucharistie et partagé un moment de convivialité avec les sœurs et quelques fidèles présents à la fin de cette cérémonie qui a été un nouveau  temps fort de la vie de cette communauté de bénédictines durant cette semaine de l’Ascension particulièrement éprouvante avec la disparition de Sœur Martin.

PERE HAUTTECOEUR, CURE DE VANVES : APRES 6 ANS DE CHARGE CURIALE, J’AURAIS BIEN CONTINUE

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Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré le Pére Vincent Hauttecoeur à la veille d’une grande fête paroissiale de remerciements de la communauté catholique de Vanves demain à partir de 10H30. Il s’agit de rendre grâce et remercier non seulement le pére Vincent Hauttecoeur pour ses 6 années passées en tant que curé au services des paroisses de Vanves mais aussi le pére Charles Kone vicaire des paroisses de Vanves depuis 2014, Marc Leroi qui comme séminariste s’est investi sur les paroisses depuis 2 ans et Vianney Audurieau pour sa présence durant toute cette année pastorale. Il part pour une nouvelle mission qui consistera à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’une vocation dans une maison communautaire à Neuilly, dont il sera le supérieur. Mais à l’écouter et à le lire, on sent bien que ce n’était pas son choix, car il a énormément apprécié ce ministère de terrain, cette animation de la vie pastorale, ce contact avec les vanvéens pour développer la vie de ses paroisses, et le fait d’aller sur les périphéries comme le dit le pape François. Il aurait bien continué là ou ailleurs même s’il pourra participer à la vie de la paroisse Saint Pierre à Neuilly  

Vanves  Au Quotidien - Quel regard portez sur ces 6 années de ministère à Vanves ?

Vincent Hauttecoeur : « C’est l’occasion de découvrir-  c’était ma première charge curiale - une charge d’âme confiée par l’Evêque du diocèse des Hauts de Seine : 28 000 âmes à Vanves à m’occuper, ce n’est pas rien !  Mais il n’y en avait pas autant,  que 800,  à la messe de manière régulière. Mais nous avons essayé, dans les différentes activités, de s’occuper, même au-delà de la vie paroissiale, d’aller à la rencontre des autres âmes qui fréquentent de manière ponctuelle, ou occasionnelle l’église. « D’aller sur les périphéries » comme dit le pape François.

VAQ – Qui sont ces âmes vanvéens ?

V .H. : «  Dans le résultat de l’enquête que nous avions réalisée pour l’Evêque, et qui sera présentée au nouveau curé, le visage du paroissien type est une femme de 45 ans, professeur, habitant depuis 3 à 4 ans sur Vanves. Nous avons découvert des choses sans grandes révélations, qui confortaient certaines éléments, et notamment les retours sur là où devait être l’Eglise, la paroisse, les groupes

VAQ - Qu’est-ce qui caractérise Vanves par rapport aux autres communes ou paroisses ?

V.H : « Il y a sur Vanves une culture de post-messe dominicale, c’est à dire à Saint François par le biais du café à la sortie de la messe de 10H, par l’organisation d’un apéritif à la sortie de la messe à l’occasion d’une grande fête, pour susciter la rencontre spontanée avec les paroissiens présents, les barbecues de l’Eté à Saint Remy, les kermesses de Saint François et de Saint Remy. On aime se rencontrer, partager, échanger, parfois grâce à une organisation très simple ou d’un événement plus développée. C’est une spécificité par rapport aux  paroisses que j’ai pu connaître

VAQ – Qu’est-ce que vous avez apporté à cette communauté paroissiale ?

V.H. : « Au niveau de la liturgie, nous avons essayé de la rendre de plus en plus belle, ample, solennelle. Parler à Dieu passe aussi par les sens et c’est très important à mes yeux. Mettre de l’encens, des servants de messe, des beaux ornements éclatants, cela a du sens et atteint les cœurs. On n’est pas là pour tout balancer mais à mettre du sens dans les choses, du beau. Le résultat est que les églises sont pleines, car cela a dû toucher certainement les gens.

La présence des reliques de Louis et Elise Martin sachant que j’ai commencé » mon ministère à Vanves avec l’arrivée de la relique du curé d’Ars, et je le termine avec les reliques de Louise et Elie Martin, et de Sainte Thérése de Lisieux avec une procession dans la rue dont beaucoup me parlent encore tant parmi les paroissiens que les commerçants, et des personnes que je n’identifie pas plus que cela comme paroissiens. « C’était une belle initiative, vous avez mis de la foi dedans, c’était très beau » m’ont-ils dit

VAQ – N ’avez-vous pas cherché à mélanger toutes les générations ?

V.H. : « Dans tout groupe, tout mouvement, toute initiative, nous avions le souci d’intégrer autant le plus jeune que le plus âgé de la paroisse sans non plus se dire, on ne  fait rien parce qu’on n’arrive pas à atteindre tout le monde. Mais toute initiative qui a été prise, a toujours été ouverte à tous pour qu’il y ait cette volonté de mettre tout le monde à l’œuvre. Et de fait le côté inter-générationel a été un des pôles de réflexion avec le Conseil Pastorale élargie, pour le travailler dans les différentes activités de la paroisse.

VAQ – Et à rapprocher les deux paroisses du Plateau et du Centre Ancien ?

V.H. : « A l’heure actuelle, il n’y a qu’une seule et unique paroisse à deux clochers. Pendant 6 ans, j’ai fait 2 ou 3 pas de plus que mes prédécesseurs ont pu faire aussi à leur époque, pour essayer de ne former qu’une seule et unique communauté en deux lieux. Après ce fut tout un chemin de bataille tout au long de ses 6 ans. Et j’ai conduit un peu plus loin, et mon successeur le fera aussi.    

VAQ – Où avez-vous échoué ?

V.H. : « Ne pas avoir les 28 000 âmes dans l’église. Mais je ne les aurais jamais, par respect des convictions des uns et des autres. Mais on n’est pas une petite paroisse, mais une belle paroisse dynamique. On aurait pu toujours être plus, mais cela a été mon chemin de bataille, aller chercher, autant des parents du catéchisme qui viennent rarement à la messe ou d’autres, voire même, avec mes missions de rue que nous avons lancé, dans le sens de sortir de soi et d’aller à la périphérie pour faire connaître le Christ qui est le premier but

VAQ – Vanves n’est tout de même pas une terre de mission comme ailleurs ?

V.H. : « La terre de mission c’est tout le temps ! On n’a jamais fini d’être terre de mission. Mais on ne peut pas dire que l’on est une grande terre de mission où il n’y a personne ! Il y a du monde

VAQ - Quelle sera votre nouvelle mission à Neuilly ?

V.H. : « Ma nouvelle mission qui commence à partir du 1er Septembre, pas avant, consiste à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’ine vocation, d’un appel particulier pour le Seigneur et pour donner leur vie pour l’Eglise. Je serais supérieur de la communauté qui accompagne ses jeunes dans une année de discernement, de mise à l’écart de la vie ordinaire, pour pouvoir approfondir davantage, leur attachement au Christ et leur dire comment cet appel fait écho dans leur cœur, et va les guider après pour entrer au séminaire. C’est vraiment une année préparatoire aux années du Grand Séminaire, de recueillement sur eux-même, tout cela à la lumière du Christ. Pour moi ce n’est plus une vie pastorale dans le sens d’être pasteur vis-à-vis d’âmes de l’extérieur, mais j’aurais charge d’âme de 6 à 8 ou 9 personnes qui veulent passer une année de discernement. Ce sera plus une vie monacale, avec des offices chantés au cœur, avec des temps de prière beaucoup plus long, lecture de la bible sur l’ensemble de l’année.

VAQ – L’avez-vous souhaité ?

V.H. : « Pas du tout !

VAQ – Ne sentons pas chez-vous un regret de quitter cette vie pastorale ?

V.H. : «  Pas forcément un regret dans le sens où je suis ouvert à toute mission que l’on me confie. En même temps j’étais surpris que Mgr Aupetit me confie une telle mission, car c’est à la fois quelque chose qui nous dépasse – et comme dirait l’évêque « c’est bien si elle nous dépasse » - parce que si on a l’impression qu’on la maitrise, c’est mauvais signe la plupart du temps. Mais  j’ai demandé  à l’évêque d’avoir une paroisse le Dimanche pour garder ce contact avec la vie pastorale. Il m’a nommé prêtre sur la paroisse de Saint Pierre de Neuilly où je rendrais des services (messes dominicales, mariages, baptêmes, jeunes couples) et aumônier de l’établissement privé Saint Dominique à Neuilly avec catéchèse obligatoire pour tous les niveaux de la maternelle à la terminale. Je vais garder indirectement une pastorale certes un peu adaptée, parce que ma première mission est auprès de ces jeunes qui discernent. 

UN WEEK-END D’EN REVOIR A VANVES

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Ce week-end trés ensoleillé et chaud a été marqué par deux événements importants : la dernière soirée Moules/Frites des Platanes puisque son patron, Eric Pottier quitte les fourneaux. Et la messe d’action de grâce pour le père Vincent Hauttecoeur qui est nommé à un autre poste à partir de la Rentrée.

AUX PLATANES UNE SOIREE MOULES-FRITES 

« Je suis triste qu’il s’en aille. Les Platanes sont un endroit où tout le monde aime à se retrouver. Où est-ce que l’on va se retrouver ? » était le sentiment  partagé par tous ceux qui ont participé à la dernière soirée « Moules Frites », vendredi soir,  de ce restaurant tenu par Eric Pottier. Une soirée animée par Pierre Meige et toute sa troupe. « On a bouclé la boucle ! » constatait Eric Pottier, référence à ces premières soirées « moules frites » lancées  lorsqu’il avait ré-ouvert ce restaurant voilà 3 ans.

Isabelle Debré, vice présidente du Sénat était la seule élue  présente et a pu déguster pendant plus d’une heure ses frites, les meilleures de Vanves, épluchées, égouttées et cuisinées traditionnellement. Durant ces 3 ans, beaucoup de vanvéens avaient pris l’habitude de venir prendre un café, un verre, déjeuner depuis Hervé qyui habite au dessus à l’équipe des ascensoristes pour qui c’était devenu une cantine, tout comme la société CTS partie à Montparnasse qui indiquait chaque matin, le nombre de convives, Jacky de Bati LP, Sam d’ATS,  et surtout les studios Arte avec sa pléade de vedettes : Vanesa Paradis, Michel Galabru, Claude Brasseur, Aneymone, Christophe Lambert. Ils ont tous laissé un mot et leur autographe dans son livre d’or. Des équipes sportives avaient pris l’habitude de venir après leurs entraînements, Expograph Vanves pour qui c’était le siége – combien de fois Eric Pottier leur a préparé le buffet d’après match – Jean Royer et René Jean Donnet venant souvent refaire le match ou les équipes,  l’équipe d’athlétisme du Stade de Vanves, le basket et le karaté d’Issy les Moulineaux… Pour beaucoup c’était devenu la cantine : Armand le papy, madame Aveneau et ses copines, Fred et ses copains  toujours prêt pour une randonnée en VTT sur les chemins de Compostelle, Michel Dingreville et Françoise Djian... « c’était bien, c’était chouette  chez Eric ; c’était bien et esquis chez Eric ; quand on faisait la fête, il offrait toujours son verre ; Avec tous ces plats du terroir, on prenait des kilos ; veau marengo et parmentier de canard, on n’avait plus le cafard ; les platanes fermés, c’est le cagnard ! Où est-ce que l’on va tous se retrouver » chantait un convive sur l’air de la célèbre chanson de Michel Delpech, à la fin d’une soirée qui s’est terminée au petit matin, non pas avec la soupe à l’oignon, mais au champagne/croissant.

A SAINT REMY, UNE MESSE D’ACTION DE GRACE ET UN BUFFET CONVIVIAL

Plus de 400 vanvéens ont participé à la messe d‘action de grâce dimanche pour dire merci non seulement le père Vincent Hauttecoeur pour ses 6 années passées en tant que curé au services des paroisses de Vanves mais aussi le père Charles Kone vicaire des paroisses de Vanves depuis 2014, Marc Leroi qui comme séminariste s’est investi sur les paroisses depuis 2 ans et Vianney Audurieau pour sa présence durant toute cette année pastorale. L’assemblée dominical débordait devant l’entrée de l’église Saint Remy place de la République. Avec du beau monde : Le maire et quelques élus municipaux, les bénédictines au quasi complet, beaucoup de résidents de Simon de Cyréne, tous ceux qui animent à des titres divers la paroisse, de l’équipe d’accueil à l’aumônerie en passant par le cathé…qui se sont exprimés d’une manière inhabituelle sur un clip qui est diffusé sur le site des paroisses de Vanves.

Ce dimanche un peu exceptionnel s’est déroulé en deux temps : Tout d’abord la messe d’action de grâce du 13éme dimanche ordinaire, avec cette lecture  sur ses deux guérisons que le père Vincent Hauttecoeur a résumé dans son homélie : « croire c’est oser des actes ». Une occasion de parler de  la mission du prêtre en présence de Cedric de La Serre ordonné prêtre par Mgr Aupetit le week-end précédent, "ce médiateur, ce pont  entre l’homme et Dieu,  qui doit savoir répondre à cette question :« Mais où est Dieu dans tout cela ?" Notre vie de prêtre ne se limite pas  à la messe » même « si l’Eucharistie constitue le centre de son ministére » a t-il expliqué en prenant l’exemple de « ses intentions de prières  mis dans mon bréviaire » et récoltées au fil de ses rencontres jusque dans les services de la Mairie lors de démarches. Ensuite lorsque tout le monde s’est retrouvé dans la salle paroissiale pour les différentes interventions et témoignages des acteurs de cette communauté paroissiale, avec beaucoup d’esprits et d’humour. « Je suis arrivée durant l’année consacrée aux prêtres et je reparte l’année de la vie consacrée »  a-t-il constaté  en reconnaissant que c’était sa première charge curiale et qu’il a découvert, à cette occasion, la charge de pasteur, en demandant pardon pour les maladresses d’un débutant.  « J’ai essayé d’êttre un prêtre accessible, au bureau toujours ouvert, d’être un père exigeant pour vous et la vie spirituelle. Si on peut se donner au christ, on peut mieux se donner aux autres. J’ai su mettre en œuvre vos propres talents. Vous m’avez aidé à me surpasser dans ce que je pouvais faire ! J’ai découvert des personnes exceptionnelles et plein de talent » a-t-il conclu.

La séquence émotion s’est finalement déroulé avec le maire : « Je remercie Bernard Gauducheau car vous avez toujours été un soutien, dans le respect de la laïcité. Vous ferez encore bonne route à Vanves, car vous aimez votre ville et vous la connaissez bien » lui a dit le père Vincent Hauttecoeur. « Vos ouailles vont ont taillé une bonne soutane. 6 ans, c’est un mandat municipal. Dans nos rôles respectifs, il faut aimer les autres » a déclaré le maire après avoir rappelé quelques anecdotes dont l’inauguration de l’orgue où il avait déclaré « l’orgue est là pour des siécles et des siécles » et que l’assemblée avait répondu « amen ». « Pére et maire ont réalisé cet orgue dont on peut être fier et cette chapelle Larmeroux à laquelle on a rendu vie » a-t-il rappelé avec cette anecdote plus personnelle lorsqu'il lui avait confié vouloir mieux connaître la bible, et le pére curé lui avait cadeau d’un bible de Jérusalem. Alors bien sûr, à un moment, l’émotion est monté d’un cran lorsqu’il lui a dit « regretter de ne pas lui avoir consacré assez de temps. Pensez à nous aussi là où vous serez » en lui offrant quelques présent dont une médaille d’or de la ville de Vanves avec son nom et un diplôme de citoyen d’honneur. Mais l’un des plus beau hommage est venu d’un paroissien, baptisé par le pére Vincent Hauttecoeur et qui a annoncé qu’il partait pour une année de discernement dans la maison qu’il va justement diriger. Enfin tout le monde s’est retrouvé autour d’un buffet sans le jardin de la paroisse qui s’est prolongé tard dans l’après midi.

L’EN REVOIR DE VANVES A SON PERE CURE VINENT HAUTTECOEUR

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Dimanche, en fin d’après, midi, s’est déroulé, une messe particulière à Saint François, d’en revoir au Pére Vincent Hauttecoeur dont  la charge de curé de Vanves prenait fin, le pére Bertrand Auville devant lui succéder aujourd’hui,  mardi 1er Septembre, après 6 ans à Montrouge et 8 ans à Garches. Son installation officielle est prévu le 4 Octobre en présence de Mrr Aupetit, Evêque du Diocése des Hauts de Seine. « Je suis heureux de vous rassembler pour ma dernière messe à Vanves » a déclaré le pére curé en présence de Mgr Nicolas Bouwet, Evêque de Lourdes et de Tarbes (Pyrénées) qui l’a installé à Vanves voilà 6 ans lorsqu’il était  Evêque Auxiliaire du Diocèse des Hauts de Seine auprés de Mgr Daucourt, et qui a célébré la messe avec lui et le père Bouleau (Photo du curé Vincent Hauttecoeur à Gauche avec Mgr Bouwet et le père Bouleau à la sortie de la messe)  « Vous avez la chance d’avoir des jeunes prêtres dans les Hauts de Seine. Dans les Pyrénées, il n’y a plus de jeunes prêtres, ni de jeunes foyers d’accueil, ni de servants ! » a constaté Mgr Bouwet qui a laissé le père Vincent Hauttecoeur faire sa dernière homélie vanvéen, alors qu’il revient à l’Evêque de le faire habituellement lorse sa présence lors d'une célébration.   Un pot amical a rassemblé beaucoup de paroissiens, notamment la plupart de ceux qui ont fait vivre et animer ces paroisses de Vanves, avec lui, après la messe, avec quelques élus, Françoise Djian, Nathalie Le Gouaellec. Et  ce n’est pas sans un pincement de coeur qu’il a pris sa voiture après ce pot et un repas convivial, pour partir vers d’autres missions.

BENEDICTINES DE VANVES : DU PATRIMOINE A UN LIVRE SUR LA REGLE DE SAINT BENOIT

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Le Prieuré Sainte Bathilde a été finalement le site de Vanves le plus visité durant ce week-end consacré à notre patrimoine. Prés de 300 vanvéens ont pu visiter ce monastère, rencontrer les sœurs, découvrir la richesse de son architecture avec merveilleuse salle Capitulaire où elles prennent leur repas, le nouvel autel dans l’église, le jardin, véritable havre de paix au cœur du vieux Vanves,  mais aussi de la vie de ses sœurs à travers un diaporama revisitant tous les événements d’une année passée. Il accueillait aussi une exposition sur « le chant de l’art » en écho à l’encyclique du Pape François « Laudato Si » réalisée par Anne-Sophie Boutry, et un stand où l’on pouvait découvrir le livre de la mére supérieure, sœur Marie Madeleine Casseau « Qui que tu sois »(Edt Saint Léger) qui vient de sortir. Elle a rassemblée tous les petits exposés et commentaires qu’elle a fait devant les sœurs quotidiennement, après leur dîner, sur les 73 chapitres de la régle de Saint Benoit qui rythme leur vie, au rythme de l’année liturgique. D’où le sous titre « Au fil des jours avec Saint Benoit ». Elle présentera ce livre le 9 Octobre prochain au prieuré Saint Bathilde, dont la rédaction a nécessité 3 années avec des rencontres hebdomadaires par avec des oblats, des laïcs, des amis… et« par un exercice personnel, au jour le jour, du croisement de la vie, de la Parole faite chair et de l’art de vivre au quotidien que propose la Règle, exercice aidé par un questionnement né de l’accompagnement de personnes avides de répondre à l’amour fou de Dieu »


RENCONTRE AVEC BERTRAND AUVILLE, NOUVEAU CURE DE VANVES : « C’est mon 2éme poste de curé, ma 3éme paroisse »

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« Me voici curé de Vanves ! » écrivait le pére Bertrand Auville dans le numéro de « Sel et Lumière » de Rentrée voilà presque un mois. Il succède au pére Vincent Hautecoeur et sera installé officiellement Dimanche par Mgr Aupetit, Evêque du diocèse des Hauts de Seine, lors de la messe à Saint Remy à 10H30. Ce soir, il donnera à Saint François une conférence sur « cette église que j’aime » à 18H, célébrera à 19H les Vêpres solennelles de la fête de Saint François qi se clôturera par un buffet partagé. A cette occasion, le blog Vanves Au Quotidien a rencontré le père curé Bertrand Auville

Vanves au Quotidien - A la différence de votre prédécesseur pour qui c’était son premier poste n’arrivez-vous pas déjà avec  une expérience dans cette fonction de curé ?

Bertrand Auville : « Je suis prêtre depuis 15 ans. La première année était consacrée aux études, l’Evêque m’ayant demandé de terminer une formation pour avoir une maîtrise de théologie. J’ai été ensuite vicaire à Montrouge et aumônier de lycée en parallèle pendant 6 ans, puis curé à Garches pendant 8 ans avec deux autres responsabilités diocésaines  : La pastorale des jeunes adultes  (18-30 ans) avec groupes de prières, camps, pélerinages, rassemblements…et le service des vocations qui a une double fonction : accueillir les demandes de candidats au séminaire et discerner à travers des méthodes et des groupes d’accompagnements s’ils entrent ou pas ; et faire la promotion des vocations, ce qui suppose conférences prédications, dans des écoles, des paroisses…  C’est mon 2éme poste de curé, ma 3éme paroisse

VAQ - En quoi vos expériences précédentes vous aideront dans cette nouvelle charge ?

B.A : « Prêtre est un état et curé est un métier. Quand on est prêtre c’est un état de vie, mais il y a plusieurs « métiers » qu’on exerce : aumônier de lycée n’est pas la même chose qu’aumônier d’hôpital, prêtre au fin fonds d’une contrée pas chrétienne n’est pas la même chose qu’être curé à Versailles dans la paroisse du centre ville. Curé est donc un métier que j’ai déjà exercé et que je continue à exercer. En même temps, chaque paroisse a son histoire due à la sociologie des habitants, aux prêtres qui les ont marqués d’une manière ou d’une autre, aux engagements différents qui ont pu être pris au travers des décennies précédentes. On constate par expérience et parce qu’on s’y est préparé, que les paroisses ne sont pas interchangeables. La paroisse de Vanves a son histoire, Garches avait la sienne, le père Auville a son histoire, le père Hauttecoeur avait la sienne. 

VAQ - Quelles sont les différences justement entre  Vanves et Garches ?

B.A. : « Sociologiques car Garches fait partie des villes les plus bourgeoises des Hauts de Seine, dans cette espèce de couronne d’or constituée par  Marnes La Coquette, Vaucresson, Ville d’Avray. A Garches, ce sont des capitaines d’industries, des patrons de salles de traidings,  une bourgeoisie d’affaires plutôt qu’à l’ancienne comme à Versailles qui n’est pas très loin. Vanves est une ville plus mêlée, quoique le prix de l’immobilier faisant la loi, il y a une tendance à l’embourgeoisement comme beaucoup de villes de notre département. Mais à Vanves, nous jouxtons Paris, et il y a un bien plus grand turn-over de population que dans des villes comme Garches, où ses habitants s’installent pour dix ans. A Vanves, un jeune couple, ce qui est souvent le cas, y demeure 2 à 3 ans car il vient du 15éme et franchisse le Périph avec un enfant, pour aller ensuite plus loin lorsqu’ils en a d’autres. Pour la construction d’une vie paroissiale, c’est un élément à prendre en compte. On ne fait pas le même travail avec des gens qui sont là pour 2 ans que pour 10 ans.

VAQ – Avez-vous ressenti déjà l’aspect convivial propre à la paroisse de Vanves ?

B.A. : « Je trouve, peut être par rapport à d’autres paroisses, qu’à peu prés, toutes les personnes qui pratiquent, ont une activité quelle qu’elle soit dans un groupe, un service, un mouvement…  Ce qui est peut être plus marquant que dans une autre paroisse où il y a davantage de « consommateurs » d’activités paroissiales. Mais toute médaille va un revers : des activités tout azimuth se développent, quite à être très proches ou similaires. Peut être faudrait il que les adhérents à ses différents services et groupes se connaissent, arrivent à faire connaître ce qu’ils font avant d’imaginer créer quelque chose de nouveau

VAQ- A peine arrivé, certains paroissiens s’inquiètent de ne pas avoir un curé à plein temps  ?

B.A. : «Curé on l’est à plein temps. Je ne suis pas moins curé quand je suis en vacances que lorsque je suis ici. Le curé est comme le père de famille ! Il est celui qui prend soin de ceux qui lui sont confiés. Que des enfants soient à ses côtés, ou éloignés en colonie de vacances, il n’en reste pas moins père de famille. Comme le curé qui est en charge d’âme, de ceux qui lui sont confiés, c'est-à-dire ses ouailles. Il se trouve que l’évêque m’a confié deux autres missions qui font que je ne serais pas à plein temps à Vanves pour les activités strictement paroissiales. 

VAQ - Quelles sont ses missions que vous a confiées Mgr Aupetit ?

B.A. : « C’est le service des vocations pour une année, et un service nouveau que nous essayons de créer en ce moment de relations entre l’église et le monde politique  Nous avons 3 axes principaux : Tout d’abord s’occuper des élus chrétiens depuis les conseillers municipaux jusqu’aux députés … pratiquant, engagés en politique et dans l’église. L’idée est d’assurer une aumônerie, un coaching pour employer un mot plus moderne, de ses élus chrétiens, à leur demande, d’avoir des groupes de réflexions, relire leur pratique, suivre quelques formations concrètes. Ensuite, prendre acte que l’église sur un certain nombre de sujets sociétaux, travaille, réfléchit et produit des réflexions souvent pertinentes.  Enfin, faire se connaître et se rencontrer les acteurs de la vie chrétienne et les acteurs de la vie politique, ce qui passera par l’organisation peut être une fois par mois, d’un petit déjeuner avec 2 ou 3 élus, 2 ou 3 prêtres ou responsables d’églises, pas toujours les mêmes, un conférencier… pour apprendre à réfléchir ensemble,  à se connaître et à se dédiaboliser.

VAQ – Le Pape François a beaucoup  incité  à aller dans les périphéries !  Qu’est-ce que signifie les périphéries pour Vanves ?

B.A. : « Il me semble que ce qui doit présider à mon action, est de considérer la paroisse comme un centre avec des cercles concentriques qui gravitent autour. Le centre est le Christ qui réunit ses disciplines pour les nourrir de son eucharistie et de sa parole. C’est le noyau dur des chrétiens pratiquants et engagés ou militants. Ce noyau dur, comme c’était le cas des apôtres, est fait pour être envoyé vers les périphéries. C’est le rayonnement missionnaire que la paroisse doit avoir. Elle ne peut s’en extraire, se contentant de « faire vivre le cheptel ». Il faut se demander quelles sont nos capacités, nos moyens et les périphéries qui existent et qui ne sont pas forcément les mêmes partout. Il y a ainsi un second cercle avec les gens qui sont présents occasionnellement à Pâques, la Toussaint, Noël, pour un deuil, un mariage, un baptême, une première communion… et auquel il faut apporter un intérêt absolu.  Il y a enfin un ou plusieurs cercles de gens qui ne sont pas là du tout, soit parce qu’ils ne sont pas chrétiens, soit parce qu’ils ont une autre confession… Et là, il faut trouver les moyens de les rejoindre parce que notre foi ne peut pas, ne pas nous pousser vers eux. Ce qui passe par des actions caritatives, mais aussi par une contribution à la réflexion sur l’écologie notamment, par une connaissance mutuelle, un regard différent  porté les uns sur les autres… 

VAQ – Dans une paroisse comme Vanves, que peut on faire pour venir en aide aux Réfugiés en cette période ?

B.A. : « Ce sujet est d’une complexité absolue !  j’ai souhaité tout d’abord qu’on ne se désintéresse pas du sujet évidemment. Ensuite que l’on travaille en partenariat avec la mairie – le maire a créé une cellule qui permettra le jour où il y aura quelque chose d’être prêt – et la paroisse apportera son concours comme elle le pourra à ce qui se fera. Ensuite l’évêque a créé une structure récemment pour essayer de voir ce que nous, chrétiens, nous pouvons faire. Il a dégagé une ligne de crédits et nommé un chargé de mission qui aura pour but de voir ce qui existe comme réalité dans certaines paroisses, de faire un partage des bonnes pratiques, et insuffler quelques initiatives. Je ne veux pas que l’on se lance, la fleur au fusil, et n’écoutant que son bon cœur, à faire tout et n’importe quoi. Je crains que ce ne soit pas efficace. On n’a pas les reins assez solide pour le faire, et qu’au final qu’il n’y ait qu’un coup d’épée dans l’eau éphémère. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait beaucoup de communication là dessus, mais on travaille, on se concerte avec la ville, le diocèse. J’ai reçu des propositions de paroissiens, mais il ne s’agit pas que de donner un logement, car il y a des questions d’accompagnement au niveau administratif, social, sanitaire… à organiser.

INSTALLATION DU PERE BERTRAND AUVILLE, NOUVEAU CURE DE VANVES : « Un prêtre met son ordinaire au service de l’extraordinaire »

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Bertrand Auville nouveau curé de Vanves, a été installé officiellement par Mgr Aupetit, Evêque du diocèse des Hauts de Seine, hier matin dans une église Saint Remy archi-comble, au point que certains fidèles ont dû suivre la cérémonie de l’extérieure. « J’adore célébré les messes  les portes ouvertes » avait il confié la veille. Le moment la plus important et solennel a été lorsqu’il a fait sa profession de foi et renouvelé les promesses faîtes à son ordination. Mgr Aupetit a ensuite présenté au curé les principaux lieux de son église, le siége de la présidence, le tabernacle, la sonnerie des cloches, le baptistère, et le confessionnal alors que l’assemblée chantait « Jubilate Déo, Jubilate Omnis Terra, Jubilate Déo ». Toute l’assemblée des fidèles s’est retrouvée dans le jardin de la maison paroissiale autour d’un verre, parmi lesquels se trouvaient les maires Vanves, de Ville d’Avray, et d’Issy les Moulineaux, leur collègue de Garches s’étant éclipsé en cours de cérémonie pour assister à l’enterrement de Guy Béart. « Est-ce que je dois t’appeler madame la Présidente ou Isabelle » a demandé le père Bertrand Auville lorsque lsabelle Debré vice présidente du Sénat l’a salué car ils ont fait partie de la même promotion qui a passé une année à l’IHDN, voilà quelques temps,  où le tutoiement est de rigueur entre anciens. Mgr Aupertit qui a déjeuné ensuite avec les pêtres et l’Equipe d’Animation Pastorale est resté longtemps devant le parvis pour saluer et échanger avec les paroissiens dont les derniers furent les parlementaires Isabelle Debré et André Santini.         

Cette installation avait commencé la veille à Saint François par des Vêpres solennelles pour célébrer la Saint François, suivi d’un pot amical et d’un buffet. Occasion pour le pére Bertrand Auville de parler de lui – « cela fait 15 ans que je suis prêtre » -  et de l’église dans une conférence intitulée « pourquoi j’aime l’église ». « Un anniversaire pousse à faire une relecture de ce que l’on a fait…Le prêtre est d’abord un  homme amoureux. Car il faut l’être pour aimer le Christ. Mais cela ne suffit pas. Encore faut il qu’il soit amoureux du genre humain, d’un amour confiant et non béat » a-t-il expliqué. « Il est un homme quelconque, ordinaire, pas méchant. Les apôtres n’étaient pas les premiers de la classe. Il met son ordinaire au service de l’extraordinaire. Il est un homme blessé parce qu’il est témoin des peines et des misères de ses frères. Il est un homme heureux, mais pas d’espoir facile mais grave. Je suis donc un homme amoureux,  quelconque, blessé, heureux » a-t-il déclaré d’emblée avant de parler plus longuemment de l’église catholique, une et universelle, du concile Vatican II pour terminer par cette expression qu’il apprécie fortement « Notre Sainte mère l’Eglise ».   

RENCONTRE AVEC SŒUR MARIE MADELEINE, PRIEURE DES BENEDICTINES DE VANVES ET AUTEUR D’UN LIVRE: « QUI QUE TU SOIS – AU FIL DES JOURS AVEC SAINT BENOIT »

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Sœur Marie Madeleine Casseau présentera demain à 19H30 au prieuré Sainte Bathilde son livre  « Qui que tu sois »(Edt Saint Léger) qui vient de sortir avec une préface de Mr Doré qui sera présent. Le sous titre « Au fil des jours avec Saint Benoit » résume parfaitement ce livre dont la rédaction a nécessité 3 ans avec l’aide d’oblates, de laïcs, d’amis… et « par un exercice personnel, au jour le jour, du croisement de la vie, de la Parole faite chair et de l’art de vivre au quotidien que propose la Règle, exercice aidé par un questionnement né de l’accompagnement de personnes avides de répondre à l’amour fou de Dieu ». Vanves Au Quotidien l’a rencontré pour en savoir plus

Vanves Au Quotidien - Beaucoup  de personnes vous imaginent dans une vie contemplative sans activité particulière que la prière ?

Sœur Marie Madeleine Caseau : « La contemplation n’est pas simplement être devant le soleil, la mer ou le Saint Sacrement, et à méditer. La Règle de Saint Benoit apprend à vivre en présence de Dieu en fonction de  ce que l’on fait et donc trouver ce lieu où Dieu est présent, et le rendre présent. Ce qui nous ouvre à la connaissance de Dieu qui devient finalement silence et un chemin où il n’y a plus de mots, d’images, mais plus que Dieu. Et de ce lieu où l’on  vit le travail, la rencontre,  c’est de façon très fugitive, fugace. Mais elle  donne une telle force que le reste en est transformé et rayonnant. On peut rester au monastère dans une clôture mais on peut aussi en sortir. Et on voit bien que nos vies sont très appelées à sortir pour des nécessités de rencontres, de formation, de relations, mais on ne sort pas de soi !

VAQ – Votre livre n’est il pas né du fait que, quotidiennement vous parlez de la Régle aux sœurs ?

M.M.C. : « Comme Prieure, je donne un petit commentaire régulièrement le matin adapté à la vie de la communauté, alors qu’on écoute ce texte de la Règle le soir au réfectoire. Il  est parfois impraticable, hors des temps actuels, comme ce passage sur la correction des enfants : « Il faut être sévère et les battre en leur donnant des coups rudes pour qu’ils se corrigent ». Les sœurs ont écoutés en se disant « ce n’est pas pour nous !». Mais comment l’entendre aujourd’hui ? Lorsqu’on se frappe la poitrine, on bat sa coulpe, c'est-à-dire que l’on reconnaît que l’on est pêcheur. Et j’ai fait un parallèle entre ce geste liturgique et cette conviction de Benoît qu’à un moment donné il faut frapper pour secouer et réveiller.  J’ai fait ce commentaire que les sœurs ont reçu. Elles en font quelque chose ou rien, mais cela me fait vivre et me donne, pour la communauté, un chemin jour après jour. Et j’ai  gardé (et le continue de le faire)  ses commentaires….

VAQ – …Pour le livre ?

M.M.C. : « J’ai pris la règle, et chaque semaine pendant 3 ans, j’ai envoyé aux oblates  où j’ai été hôtelière,  à ceux que j’accompagnais ou  aux amis qui voulaient vivre la règle dans le monde, un commentaire en leur posant des questions. Avec des  retours, car chaque semaine, ils pouvaient dire comment ils le vivaient ou le recevaient, ce qui a créé des ouvertures, des témoignages sur ce qu’ils vivaient. La Règle n’est pas faite pour une petite communauté qui vit ensemble, mais aussi pour tout chrétien ou toute personne qui veut entrer dans une dynamique « pascale ». C’est ainsi que le livre est né au bout de 3 ans de compilations, qu’il a fallut retravailler, réadapter. Ainsi le fonds est là, ce goutte à goutte reçu pour avancer. Si on est en retrait du monde, on est vraiment dans le monde

VAQ- Comment avez-vous construit ce livre ?

M.M.C. : « Chaque chapitre de la règle est donné dans l’ordre : On commence par le prologue, avec un commentaire d’une page, puis on décline le texte de la règle en chapeau avec un commentaire en dessous plus ou moins long. Au monastère, nous la lisons en continue 2 fois par an, le soir au dîner, car nous n’avons pas gardé le découpage stricte qui est donné par la tradition et permet de la lire 3 fois par an. Et elle nous façonne !

VAQ- Quelles sont les thèmes abordés dans cette Règle ?

M.M.C. : « Saint Benoît donne une doctrine dans les 7 premiers chapitres, l’année baptismale, la vie avec le retour au père qui est le thème principal, car nous sommes appelés à retourner au père. Comme la désobéissance nous a écarté de Dieu, toute la règle est ce labeur de l’obéissance du Christ, au Christ Pascal d’où l’importance de l’humilité. Après, il nous explique que cela se vit par la louange, l’office, pour aborder ensuite tout ce qui concerne la vie pratique. Entre les deux il institue un ordo pénitentiel, c'est-à-dire « quand cela ne va pas, qu’est-ce qu’on fait ? ». Ce sont ces chapitres qui sont quelque peu compliqués, car aujourd’hui, on ne parle plus de péchés, de réparations, d’excommunications… Mais tous ces mots sont très actuels si on les remet dans nos vies, si on descend dans ses instincts profonds de la nature humaine et qu’on veut les réorienter. Saint Benoit dit que pour nous réorienter, il n’y a qu’une chose : la vie fraternelle où on est totalement donné à l’autre, parce que le Christ s’est donné. Cette dépossession de soi va jusqu’à dire dans le chapitre 58 « même ton corps ne t’appartient plus ». Ce n’est pas la pauvreté pour la pauvreté, mais on a tellement donné qu’on est désapproprié, qu’on reçoit tout. Tout est ordonné pour que le moine ne manque de rien. Il lutte contre l’appropriation, le mensonge et le murmure donc l‘insatisfaction.

VAQ – A quel moment cette règle a-t-elle été écrite ?

M.M.C. : Au IV et Véme siècle. Benoît n’a pas écrit la règle comme cela d’un seul coup, mais il l’a compilé à travers des voyages et des rencontres, des échanges, des conférences, des réflexions, conduit par sa longue expérience de moine et d’abbé. . On voit bien que ce’est pas écrit d’un bout à l’autre d’un seul jet. Ce sont des petits dossiers qu’il a constitué, enchainé en y mettant des titres qui ne sont pas de Saint Benoît.

VAQ - Est-ce vraiment difficile, pour vous, sœurs, de la respecter en tout point au fil des jours ?

M.M.C. : « C’est même impossible. La règle n’est pas fait pour être respectée ! C’est écrit pour des hommes, pour le Véme siècle, pour des barbares romains, alors que nous sommes des femmes, au XXIéme siécle, pour la plupart occidentales, ouvertes à l’interculturalité de l’Asie, de l’Afrique. Elle n’est pas faîte pour être vécue point par point. Elle est un cadre. Saint Benoit nous dit même « si cela ne vous plaît pas, faîtes autrement ». « Régula » veut dire suivre. Ce sont des repères qui sont donnés comme des allumettes pour mettre le feu ... à cet endroit là de ma vie. J’en prends la substance et je l’interprête. Ce qui est très important comme dans tout texte fondateur, c’est l’interprétation : Aujourd’hui qu’est-ce que cela veut dire  pour moi ? Lorsque Benoît dit « qui que tu sois, renonce à ta volonté propre », cela marche au Véme siècle et très bien aujourd’hui. Mais peut être ai-je moins facilement conscience de sa volonté propre. De même lorsqu’il dit : « Il faut s’adapter au caractère de chacun ». Mais quand il dit que « lorsque qu’on se couche, il faut enlever son couteau pour ne pas se blesser » je dirais aujourd’hui « ce n’est pas le couteau qu’il faut enlever, mais le portable. Et peut être que l’on pourrait dormir plus tranquillement ». Il faut pouvoir substilement mais de façon juste, interprêter. C’est le rôle de la prieure qui interprête pour sa communauté, mais aussi de toute personne engagée dans l’église, qui correspond à une situation. Avec la règle,  on fait le pas d’aujourd’hui dans un lieu précis avec des personnes précises. Elle sert à la vie !

VAQ – Et pour le commun des mortels quels enseignements peut il en  tirer ? 

M.M.C. : « Justement qu’il est interpellé dans sa propre vie. Et il peut se dire : Trouver dieu dans ma vie, c’est peut être essentiel, et revenir à Dieu est peut être aussi ce qui va me donner un sens et une joie de vivre. La Règle est faite à la fois pour tous parce que c’est simplement, comme le dit Benoit au 1er degré de l’humilité, c’est vivre en présence de Dieu qui est présent en tout être. Et c’est trouver la présence de Dieu au dedans de nous, vivant. On a besoin de le découvrir, de lui donner vie. La réle peut aider, parce qu’elle est très incarnée dans le quotidien.

VAQ - Que montre t-elle de votre vie de bénédictines ?

M.M.C. : « Elle montre la charité fraternelle qui est toujours à la fois éprouvée et restaurée. A Vanves, on va passer du chacun « je me donne au seigneur » à « nous formons un corps qui voue Dieu, qui le manifeste, qui le rend présent, et qui l’offre au monde ». Si on vit cela, à travers notre vie fraternelle bousculée, déchirée, mais réconciliée par la miséricorde de Dieu, nous ferons vraiment signe de paix pour le Monde. C’est la mission de la communauté à Vanves, au cœur de la ville, en respirant de cette violence de la ville qui arrive, de ses aspirations, de ses grands vides. Tout cela nous habite et qu’on ose vivre les unes et avec les autres. 

VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

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ECONOMIES DRASTIQUES : La municipalité racle les fonds de tiroirs pour arriver à trouver 2 M€ d’économie dans son budget 2016. Elle a supprimée plusieurs manifestations comme le feu d’artifice du 14 Juillet et les Trophées du Sports, et s’apprête à abandonner  la course « La Vanvéenne » organisée en Juin pour une fête des sports  qui se réduit à une peau de chagrin. Après avoir augmenté certains tarifs comme ceux du Cinéma et de la Piscine (+13%) et fait payer des services jusqu’à présent gratuit (NAP pour les écoliers et piscine pour les seniors), elle passe maintenant à la baisse des subventions versées aux associations comme ce sera inscrit dans la prochaine convention de partenariat avec le Stade de Vanves et étalée sur 4 ans. Les présidents de section en ont été informés samedi matin, par le maire adjoint chargé des sports et le directeur général des services. Certains ont prévenu qu’ils seront obligés de refuser des jeunes faute de pouvoir payer éducateurs et entraîneurs. Mais cela va beaucoup plus loin, puisqu’elle demande à certains fonctionnaires ou contractuels de rembourser la part de la retraite additionnelle de la fonction publique qu’elle a versée à leur place voilà prés de 10 ans pour ceux qui ont accompagnés les études du soir dans les écoles primaires. De toute façon l’augmentation des impôts locaux que la Municipalité veut évitée sera inéluctable à ce régime là. Certains vanvéens l’ont senti avec la taxe foncière.

LAUDATO SI : Les vanvéens ont jusqu’au 1er Novembre pour découvrir et visiter une exposition qui illustre la nouvelle encyclique du pape François « Laudato Si » consacrée à l’environnement. Il suffit de pousser la porte du Prieuré Sainte Bathilde des bénédictines de Vanves, d’aller à l’accueil et demander d’ouvrir la salle juste à côté. Des œuvres de Sœur Marie Boniface et d’Anne Sophie Boutry illustrent cette encyclique à partir de 7 mots, choisis par la mére prieure, sœur Marie Madeleine Caseau – Matière, vertige, être, science, conscience, révolution, fraternité -   grâce à un agencement subtil d’œuvres qui illustrent les propos du pape,  des dessins et des peintures de soeur Boniface, des croquis et des sculptures d’Anne Sohie Boutry : « L’art chante et nous apprend à chanter notre vie » expliquait la mére supérieur en faisant visiter cette exposition, la semaine dernière, avec Anne Sophie Boutry, lors d’unevisite guidée.

REFERENDUM : La section socialiste de Vanves sera mobilisée pour organiser le référendum sur « l’Unité de la gauche » le week-end prochain. Certains craignent que ce soit un fiasco, les troupes militantes étant loin de déborder d’enthousiasme. Mais à Vanves comme en Ile de France, dans le cadre de la campagne électorale pour les Régionales, c’est l’occasion de rappeler ce qu’a fait « la gauche rassemblée » pour la Région Ile de France : Le pass navigo unique à 70 €, le quotient familial dans les cantines des lycées, l’accueil des réfugiés… « Dans un contexte où l’extrême droite se banalise et où la droite se radicalise, nous voulons travailler à rassembler la gauche sur des propositions communes pour une Ile de France solidaire, écologique et sociale » expliquent ils dans un tract où ils annoncent les jours, les heures et les lieux de vote : La permanence PS du 82 Sadi Carnot pendant les 16-17-18 Octobre, pratiquement toute la journée avec une coupure à l’heure du déjeuner, le 17 Octobre au carrefour de l’insurrection et place de la République durant la matinée. IL parait que l’on peut voter même si on n’’est pas socialiste mais qu’on partage les valeurs de gauche

EXPOGRAPH VANVES :« Si l'équipe B d'Expograph s'est qualifiée pour le tour suivant de la coupe d'île de France, en alliant le très bon en 1ère mi-temps (3/0 à la pause) avec 3 buts de belle facture dont un doublé de Karim Bouzidi, et le beaucoup moins bon en seconde, ou les joueurs de l'Hopital Raymond Poincare sont revenus à 3/2 ,bénéficiant de la suffisance de nos joueurs trop faciles, notre équipe À en a rajouté une couche en abordant le match avant une négligence de l'adversaire qui a réussi son entame,et s'est permis le luxe de mener 1/0 sur nos terres à la mi- temps. Inutile de vous dire, qu'un des 2 présidents... fulminait dans son coin !!! » raconte le coach  qui a sorti alors…le savon… « pour nettoyer les suffisances et la seconde période est devenue beaucoup plus tranquille, après une égalisation de Jeff, un but du gauche de la crevette Himmer, sur un tir un peu raté, un nouveau but de Jeff (ses premiers avec l'équipe A), un coup franc magnifique de Chems au 2ème poteau d'un tir excentré aux 25 mètres et pour finir, après un crochet du droit en plein axe suivi d'une frappe explosive dans la lucarne droite du gardien adverse, auteur malgré tout d' un très gros match, le but de Lamine qui nous a promis de recommencer très vite..!  5/1, score sans bavure, mais Expograph n'a joué que 45 minutes après s'être fait peur! En route pour les 32e de finale du Championnat de France ».

CONFERENCE PASSIONNANTE DU CURE DE VANVES SUR L’ENCYCLIQUE DU PAPE FRANCOIS A UN MOIS DE LA COP 21 : « Un véritable poil à gratter un peu glacé ! »

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Les vanvéens présents mardi soir à Saint François ont participé à une conférence-débat passionnante du père Bertrand Auville curé de Vanves  sur l’encyclique du pape François sur « la sauvegarde de la maison commune » : « Laudato si ». A tel point que Valérie Vignaud, maire adjointe chargée de la culture, ait regretté qu’elle ne se soit pas déroulée au théâtre devant un public plus large à un mois de la conférence sur le dérèglement climatique (COP21)

L’objectif du père Auville n’était pas de faire un « digest » de cette encyclique mais plutôt de donner envie de la lire. Comme il le fait auprès des parlementaires altoséquanais actuellement, croyants ou non pratiquants, à la suite d’une mission confiée par l’Evêque Mgr Aupetit. « C’est un texte scientifique des plus sérieux » lui a confié l’un d’entre eux,  pas particulièrement croyant.  Il en a présenté le plan, lu et commenté certains extraits et terminé par une prière avec une proposition de rencontres organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) pour prolonger les échanges et les réflexions entamées ce soir là. Il a commencé par une introduction sur la « création et le créateur »  avec cette citation du pape : « La création est mis à mal lorsque la créature pense être le créateur ». «Voilà bien d’où viennent les problèmes de l’humanité d’aujourd’hui » selon le père Auville qui parle d’une anthropologie théologiale : « Le pape ne se contente pas de faire un constat sur l’homme mais il parle de sa relation avec son créateur » a-t-il expliqué en constatant que « ce n’est pas une encyclique  comme les autres ». Il en a ensuite présenté le plan : Un constat sérieux des problèmes écologiques sévère où rien n’est épargné dans le 1er chapitre. Des commentaires bibliques  dans le second, qui donnent un éclairage et « où l’on retrouve la patte du pape ». Le troisième est plus rude lorsqu’il explique que « la faute en  incombe à l’homme », les fautes étant les technologies excessives, la globalisation et l’enthropocentrisme (« je vois le monde selon mon nombril »). Le 4éme et le 5éme sont consacré aux préconisations en se faisant de plus en plus précis, avec un sixième sur Marie qui est une figure écologique.

Il a donné ensuite lectures de quelques extraits avec quelques commentaires lorsque c’était nécessaire. Sur la croissance où il adopte une posture révolutionnaire : « Comment garder la main sur le progrés sans en devenir esclave » avec reprise de cette sentence « non au consumérisme qui ne rend pas heureux ». Sévère  à propos des exclus « qui représentent la majeure partie de la planère et considéré souvent comme pur dommage colatéral ». Ou lorsqu’il voit que « l’homme n’a pas reçu l’éducation nécessaire pour faire bon usage de son pouvoir. Il défend « la propriété privée à condition qu’elle n’entre pas en concurrence avec la destination universelle des biens » citait le père Auvillle en prenant l’exemple de la loi sur la protection du littoral. « Il est urgent de mettre en place une autorité écologique mondiale – une ONU environnementale – doté de pouvoirs de coercition »…  A ses yeux, c’est un texte prophétique plutôt que magistériel, « véritable poil à gratter un peu glacé pour les milieux catholiques, génial pour les non croyants et du pré-à-penser pour les législateurs » comme il l’a conclu.

PORTAIT DE VANVEEN : GENEVIEVE POUPARDIN, UN DES PILIERS DE L’EGLISE DE VANVES ET DE ST EX

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Une des piliers de l’église de Vanves a été enterrée Vendredi midi dans le cimetière de Vanves après des obsèques émouvantes célébrées par le pére Bouleau dans une église  Saint François d’Assise bondée. La famille, les proches, les amis de la paroisse, du collége St Exupery, de l’association Saint Vincent de Paul avec quelques uns de ses vanvéens aidés et accompagnés par cette association caritative étaient présent pour rendre hommage et accompagner dans sa dernière demeure Geneviéve Poupardin

Cette  vanvéenne de pure souche, née dans cette ville où elle aimait vivre et agir, était bien connue des paroissiens, notamment de Saint François et du Plateau. « C’est une figure amicale qui nous quitte » selon le père Bouleau qui a rappelé briévement sa vie : « Née un 18 Décembre 1927, à Vanves, elle a reçue une éducation de bonne maîtresse de maison. Elle a été puéricultrice dans la première crèche de Vanves, a travaillée à la Croix Rouge… avec toujours ce souci d’aider les autres. Elle s’est mariée en 1948 avec Pierre et s’est éloignée quelques temps de Vanves pour s’installer à la fin des années 70 dans la maison familiale. Mais elle est très vite revenue, pour s’occuper des autres que ce soit au collège Saint Exupery ou à la Fraternité Saint Vincent de Paul et s’investir dans les oeuvres sociales. De santé précoce, malgré une apparence forte, elle a compensée par un fort caractère cette faiblesse, manifestant tout au long sa vie, courage et volonté».

Le professeur d’EPS du collège Saint Exupery, M.Ranchoux a rappelé tout ce qu’a fait Geneviéve Poupardin pendant 31 ans à l’Association Sportive Saint Exupery de Vanves  (ASEV). Elle s’est bien  sûr occupée de la trésorerie, mais surtout elle a participé à toutes les activités sportives, « et il y en avait tous les soirs, auxquels participait 1/3 des effectifs du collège. Toujours présente pour les enfants, les parents, tenant la permanence du Vendredi, quelquefois sur le terrain, elle a reçue, conseillée, encouragée, soignée les enfants pendant plus de 40 ans » a-t-il raconté en évoquant ses « leçons d’équitation du mardi soir » où » elle les emmenait hors de Vanves pour pratiquer une discipline unique pour un établissement scolaire…pendant 20 ans…en leur apprenant la rigueur, le respect et le soin des chevaux ». Et bien sûr le jumelage avec la Realschule de Lehrte, qui l’amenait « à accueillir chez elle des professeurs, et à sensibiliser ses jeunes au rapprochement des peuples et à l’Europe »

De trésorière de l’ASEV, elle l’est devenue pour la Fraternité Saint Vincent de Paul de Saint François qui fait de l’accompagnement des personnes isolées et du soutien aux éprouvés de la vie. « Alors qu’un jour je la visitais, elle m’a présenté l’animateur de sports du collège Saint exupery dont elle était la trésorière. Et ce monsieur était enchanté ! Comment aurais-je pu lui refuser ce poste » raconte Alain Jaffrez alors président de cette association.  Tout en étant un pilier de Saint François, grâce à sa présence active, rendant des menus services humbles et indispensables au bon fonctionnement de la sacristie et notamment en accompagnant les paroissiens endeuillés. « Elle a trouvé satisfaction dans son  besoin d’agir et d’être utile. Le sens de la charité l’a conduit tout naturellement vers la Fraternité Saint Vincent de Paul » témoigne t -il en rappelant qu’elle a organisé la kermesse devenu les journées d’amitiés avec son fameux et célèbre stand de brocante (supprimé depuis), la distribution de colis de Noël qui a remplacé le dîner du réveillon de Noël, les goûters chantant avec Pierre Meige surtout et d’autres artistes  où était servi le célèbre chocolat chaud, l’excursion annuelle qu’elle préparait longuement s’occupant de tous les contacts avec la mairie, les restaurants, les musées. « Elle partageait un peu, mais acceptait notre coopération une fois qu’elle avait imposé le programme, savant s’y prendre pour réussir pour ce qu’elle avait entrepris. Un avantage décisif pour le trésorier car elle assurait une centralisation parfaite »

Mais en même temps, elle était une maman, une grand mère et une arrière grande mère prévenante, fier de sa petite fille, et qui avait récemment fait la connaissance de son arrière petit fils Elliot, comme en témoignaient le père Bouleau et Alain Jaffrez constatant tous les deux qu’elle était passé d’un rôle d’accompagnant à d’accompagné, qu’elle a difficilement accepté vu son caractère. « Beaucoup, comme ma fille, avait l’impression de voir, de revivre leur maman, dans sa façon de vivre et de combattre le gaspillage » confie Alain Jaffrez qui a beaucoup échangé avec elle, jusqu’à ses derniers jours avant son hospitalisation, en échangeant des photos de leurs petits enfants.  

L’IMAGE DU JOUR A VANVES : Moules/frites aux Journées de l’amitié

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Contrairement à la braderie de Lille, il n’y a pas eu de monticules de moules pour calculer le nombre de moules/frites vendu pendant ses journées de l’amitié des Paroisses de Vanves qui se sont déroulées ce week-end en même temps que le village des Terroirs. Mais c’était l’une des nouveautés de cette manifestation conviviale voulues par le pére-curé Bertrand Auville qui a mis la main à la pâte aux cotés de Pascal Gengoux  - Ils ont vendus pour presque 60 kg de moules frites - et de toute une équipe de bénévoles qui ont aussi organisés un  dîner festif et convial samedi soir avec plus de 50 paroissiens  


L’IMAGE DU JOUR : Un Evêque à Vanves pour les vocations

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Les événements se sont  mulitpliés à Vanves ce dimanche, avec le village des terroirs, le 2éme tour des élections régionales, le spectacle" Ca va chauffer" de la Riche au Théâtre et une célébration présidée par Mgr Aupetit, Evêsue du diocése des Hauts de seine. S’il était venu à Saint remy pour l’installation du pére curé Bertrand Auville lors de la saint François, il était justement à Saint François Dimanche en  fin d’aprèsmidi pour la messe des vocations départementale dont le père Bertrand Auville est  responsable

VANVES ACCUEILLE LE DEPART DU PELERINAGE DIOCESAIN FLUVIAL DIMANCHE CHEZ LES BENEDICTINES

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Le prieuré des Bénédictines de Vanves sera le point de départ du 6éme pèlerinage fluvial diocésain initié par Mgr Daucourt, prédécesseur de Mgr Aupetit Evêque des Hauts de Seine. Cette 6éme édition s’inscrit dans la même démarche de prière auprés de Sainte Geneviève paronne de notre diocése, femme consacrée au srvice de Dieu et des hommes.  Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu de départ pour faire connaître le diocése, qui  n’est pas forcément au bord de l’eau. 300  pélerins découvriront cette communauté des bénédictines de Vanves et entreront dans l’année sainte de la Miséricorde par un temps de prière et d’échanges avec les soeurs, puis partiront en cars pour rejoindre des bateaux par lesquels ils vogueront jusqu’au pont de la Tourelle où ils marcheront jusqu’à Saint Etienne du Mont où une célébration eucharistique est prévue suivi d’une procession du reliquaire jusqu’à Notre Dame. Vanves Au Quotidien a rencontré soeur Marie Madeleine qui est la mère supérieur de cette communauté 

VAQ – Pourquoi une année de la Miséricorde ?

Soeur Marie Madeleine : « C’est une  initiative du pape qui, vu le contexte du monde très violent et en guerre, dans sa méditation,  a dû découvrir ou pressentir qu’il y avait un temps du pardon nécessaire. La paix ne viendra pas, malgré beaucoup de démarches de sa part, car on sent bien que des forces contraires ont comme racines profondes, cette violence liée à l’homme. Pour lutter contre la violence, il n’y a que le pardon, c’est à dire que cette force de miséricorde, c’est être dans le cœur de Dieu. Un prêtre nous a dit, ces derniers jours que l’on rentre dans le corps de dieu en rentrant dans la miséricorde et dans le cœur de Dieu, c’est l’amour. C’est une année où on est plus orientée vers cet amour reçu en premier et qui nous transforme pour que nous même, nous devenions peu à peu, source aussi d’amour pour les autres.

VAQ – Comment allez-vous vivre, ici, cette année de la Miséricorde ?

S .M.M : « Dans la régle de Saint Benoit, il y a des versets fondamentaux de la Régle qui est de ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu. Quand le pape a annoncée l’année de la Miséricorde, cela a tout de suite fait tilt chez nous. L’idée m’est venu de dire que c’est important d’avoir des lieux où ce n’est que des pierres… vivantes qui soient miséricorde, et des signes que c’est possible d’en vivre. Cela a semblé un peu être la vocation de notre communauté. J’en est parlé aux Sœurs ! Au Début Septembre, le vicaire général m’a appelé pour me parler de cette année de la Miséricorde et je lui ai fait part de mon idée. Ce qui a été retenu et revu en conseil épiscopal, l’évêque nous ayant demandé si on était prête à être un lieu où la miséricorde était, de façon tangible, donnée, accessible pour que les gens puissent faire une démarché personnelle pour recevoir la miséricorde de Dieu, par son pardon, et en même temps, avoir une démarche de vraie conversion, ce qui est notre vie.

VAQ- Qu’avez-vous prévu comme temps forts

S.M.M. : « Dans cette démarche de réconciliation, il doit y avoir la célébration du sacrement du pardon que ne peuvent pas donner les femmes. Du coup, nous nous sommes rassemblés avec la paroisse et le pére Auville qui permettra d’annoncer,  les Jésuites avec des prêtres âgés tout à fait ouvert à donner le pardon, avec le prieuré et ses sœurs qui sont présents. Nous avons fait un calendrier : Tous les samedis matin, nous ouvrons l’église pour un temps de rencontre, de célébration, à partir de différents thèmes, la lumière, l’eau, la foi et le credo, la demande de pardon, la démarche de l’Eucharistie…et les personnes qui vivent ce temps, sont prises en charge dans la prière, par la communauté. Nous avons proposé d’organiser avec  Mgr Soubrier, 4 samedis où un enseignement biblique sera donné, et l’après-midi je parlerais de la Régle, avec un partage du déjeuner comme ce sera le cas aujourd’hui. Et un jour par mois, nous proposons une journée ouverte, même pendant une journée de fête comme le 24 Juin, fête de Saint Jean Baptiste, le 15 Août pour Marie…

VAQ – Y a-t-il une porte Sainte au prieuré ?

S.M.M. : « Il n’y a qu’une seule porte sainte (au Vatican) et des portes de la miséricorde. Dans les églises choisies par les évêques, elles ont été ouvertes le 13 décembre. Nous avons choisie une porte, non pas qui ouvre sur l’église, mais qui sort de l’église pour envoyer la miséricorde dans le monde. C’est là que le père a dit : « Chaque fois que vous passez cette porte, vous entrez dans le cœur de Dieu. On  la passe 3 fois par jour au moins ! Pour la communauté, c’est une vraie démarche de miséricorde. On est mis à se réchauffer dans le feu de l’amour de Dieu pour être un peu plus ardente

VAQ- Est-ce la raison pour laquelle, vous avez été choisi comme point de départ pour le 5éme pèlerinage diocésain fluviale dimanche ?

S.M.M. : « Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu départ pour faire connaître le diocèse et ce n’est pas forcément au bord de l’eau. Tous les pélerins devront arriver ici, c'est-à-dire prés de 300 personnes, pour les laudes, et  ce jour là c’est le baptême de Jésus dans l’église, où nos honorerons Sainte Geneviève. Deux groupes se constitueront avec l’un qui fera sa démarche jubilaire dans l’église, découvrira le monastère, et un autre pour voir un montage diapos et avoir une rencontre avec une sœur sur « comment on vit la miséricorde ». Et Mgr Aupetit enverra le pélerinage. Et nous resterons là pour porter ce pèlerinage dans la priére. C’est une belle complémentarité de l’église  pérégrinante et priante qui est en lien avec l’église déjà glorieuse dans le ciel. On est ce point de jonction, ce lieu là, il y a toujours quelqu’un qui prie, avec qui, on peut, de loin comme de prés, avoir un coeur en écho !C’est un peu cela le sens de notre vie ! »   

UN DIMANCHE MATIN CHEZ LES SOEURS BENEDICTINES DE VANVES L’ANNEE DE LA MISERICORDE

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« Notre lieu est porteur d’une vie qui doit transformer ce lieu en un puit de miséricorde » expliquait dimanche dernier la mère supérieure des bénédictines de Vanves, sœur Marie Madeleine  en faisant visiter le prieuré Saint Bathilde aux 300 pèlerins du diocèse des Hauts de Seine par où ils commençaient dimanche dernier leur pèlérinage fluvial dédié à Sainte Geneviève.

Ils  avaient assisté aux Laudes présidé par Mgr Aupetit Evêque, en commençant par la lecture de l’Evangile de la Résurrection, comme les sœurs le font chaque dimanche. « Et on réussit à le lire ainsi complètement durant un an ! ». Ils avaient ensuite franchis la porte de la Résurrection, ce couvent étant l’un des six lieux désignés par l’Evêque pour accueillir une porte de la Miséricorde qui a été ouverte le 13  Décembre le même jour où le pape François ouvrait la porte Sainte au Vatican : « On désire être lieu de miséricorde dans et pour la ville » ajoutait elle, en expliquant que les soeur la franchissent 2 ou 3 fois par jour car elle donne de la chapelle à cette salle où sont posés leur chasuble qu’elles revêtent pour chaque cérémonie.  

Ils ont pu visiter ce monastère guidés par les sœurs après une courte présentation par sœur Marie Madeleine : « Notre vie s’organise du cloître », qui donne de jolis couleurs en fonction du jour et des saisons, pour les 18 sœurs et 10 étudiantes qui vivent dans ce prieuré. « On essaie de vivre par la prière, le repas, la vie commune, le travail et l’accueil, sachant que nous nous réunissons 5 fois par jour pour prier à 7H15, 12H, 15H15, 18H et 21H ». Ils sont passés rapidement devant la salle commune où elles se réunissent quotidiennement, chacune ayant le droit de prendre la parole, pour prendre des décisions, comme ce fut le cas pour remplacer l’autel l’année dernière, avec des votes. Ils n’ont pas pu visiter les ateliers d’icônes, ni la librairie avec son activité de reproduction. Mais ils se sont attardés dans ce cloître où avaient été exposé plusieurs petites crèches à l’occasion de Noël 

Et surtout, ils ont découvert ce magnifique réfectoire très significatif de l’architecture de ce monastère tout en brique où elles déjeunent et dînent dans le silence alors que l’une d’entre elles,  lit généralement un livre et la presse du jour à midi, ou les chroniques des monastères le soir, car cette congrégation de sœurs bénédictines posséde des couvents à Madacasgar et en Asie (Vietnam notamment). Elles ont le droit de parler seulement au dessert les jours de fête comme Noël ou l’Epiphanie par exemple. Après chaque dîner, la mére prieure fait un commentaire  sur les 73 chapitres de la régle de Saint Benoit qui rythme leur vie, au rythme de l’année liturgique. Elle en  a fait un livre »Au fil des jours avec Saint Benoit ». Elles ont accompagnés ensuite les pélerins à leurs cars et après la messe dominicale, elles sont entrées en retraite qui a duré toute la semaine

FETE DE LA CHANDELEUR ET DE LA VIE CONSACREE A VANVES CHEZ LES PERES JESUITES

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« Vanves est une « terre sainte » ! Les communautés religieuses y sont nombreuses : le Bénédictines, les Jésuites, les soeurs de saint Joseph de l'Apparition, les Xavières ». A l’occasion de la Chandeleur mardi soir, leurs représentants avaient organisé une nouvelle soirée sur la vie consacrée autour de crêpes et d’un verre de cidre, chez les péres Jésuites de la rue Marcheron dans leur communauté Pedro Arrupe. Occasion pour de nombreux vanvéens de découvrir cette communauté présente à Vanves depuis 1921.

Ces Jésuites avaient créé l’action Populaire en 1903 pour rapprocher l’église des milieux populaires et ouvriers où ils distribuaient des petites brochures, afin d’affirmer l’engagement chrétien dans le social. Ils avaient suscité la création de conférences pour contrer un fort courant anti clérical dans les milieux médicaux (conférence Laennec dans le but d’aider les internes à être des médecinschrétiens), d’ingénieurs de l’Ecole Centrale (à l’origine du MCC), des jeunes (Conférence Olivaint) comme les conférences Saint Vincent de Paul créé par Frédéric Ozanam pour contrer dans le monde universitaire cet anti-cléricalisme forcené dans les années 1830. Ils se sont installés en 1921 sur un bout du terrain actuel qui appartenait à un pharmacien sur lequel ils ont construit un premier bâtiment dont il ne reste plus que la façade actuellement, et qu’ils ont agrandis en achetant un pavillon voisin en 1923 et un autre terrain contigu sur lequel ils ont construit un troisième bâtiment en T dit Perret (l’architecte) abritant avec une immense  bibliothèque et une chapelle qu’ils ont occupés jusqu’en 1983… où s’est posée la question de son devenir. Ils l’ont complètement transformé avec la création d’un EPHAD d’un côté pour les prêtres retraités, et dans la partie plus ancienne rénové, ils ont installés leurs archives à la place de la bibliothèque que viennent consulter des chercheurs,  et ils accueillent toujours des jeunes étudiants jésuistes venant de toutes les provinces de la compagnie  et qui suivent des cours au centre de Sévres où l’une des Xavières de Vanves est professeur de théologie, avec cette chapelle au sous sol, entièrement rénovées en 1994. Les vitraux en béton et les verres colorés  ont été remplacés par  des murs de lumiéres crées par François Chappuis , des tableaux de Maurice Denis, peintre chrétien qui a fait parti du groupe Nimbus, et 2 crucifix en bronze de Jean Marie Tezé

Sœur Pascale des bénédictines n’a pas manqué de faire un parallèle en expliquant que sa congrégation a été fondée en 1921 lorsque les Jésuites se sont installés à Vanves, avant de choisir comme eux dans notre ville pour tout d’abord  se regrouper dans un bâtiment construit par l’architecte Perret qui ne leur a pas plu (et occupé aujourd’hui par Les Xavières) puis ce prieuré en briques de Vaugirard construit pas Don Bello et inauguré par Mgr Roncalli (futur Jean XXIII) en 1948.  Il est devenu un point de ralliement de ses sœurs qui ont essaimé en Asie et à Madagascar. Curieusement ce sont les sœurs de cette île qui ont sauvé le prieuré de Vanves en expliquant qu’il n’était pas possible de le fermer car il était devenu trop grand et trop lourd à gérer pour si peu de soeurs. « On a cherché des partenaires et on a trouvé Simon de Cyréne. Je leur ai dit « on s’est mutuellement redonner la vie ». Car ce fut pour ces sœurs l’occasion d’une refondation.  Quant aux Xavières, l’une d’entre elle a expliqué qu’elles avaient été fondée par une femme et un jésuite avec pour régle « chercher et trouver Dieu en toute chose ». Ainsi elles vivent en communaité mais travaillent parmi nous tous. Ainsi, tous ces témoignages ont montré finalement que leurs origines, leur histoire sont très imbriquées, en partageant une même foi vécu dans une communauté pour apprendre au fi des jours à devenir fréres et sœurs. « Chaque jour, la Parole de Dieu et la liturgie des heures les nourrissent pour demeurer des « veilleurs » à l’affût du royaume ».  

BRAINSTORMING A L’ASSEMBLEE PAROISSIALE ANNUELLE DE VANVES

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Les paroisses de Vanves ont tenues une assemblée paroissiale samedi dernier à Saint Remy sur le théme « ensemble pour une mission » afin deprendre le temps de réfléchir et detravailler sur les grandes axes de la vie paroissiale pour les mois et les années à venir, en réalisant des choses tout de suite et en prenant le temps pour d’autres. Le pére Bertrand Auville a commencé par un constat : » 1000 vanvéens viennent régulièrement à la messe sur 28 000 habitants. C’est assez peu ! Mais 1000 personne chaque week-end qui entendent la même parole, et communient, c’est une véritable force, c’est une minorité agissante» a-t-il fait remarqué en rappelant qu’il y a une paroisse, un curé, une équipe d’animation pastorale, un diacre, un prêtre en retraite, deux séminaristes, une aumônerie, des congrégations…. Et une géographie qui impose certaines choses avec ces deux églises l’une sur le Plateau, en haut, l’autre dans le centre ancien, en bas.

Il les a donc invité à veiller à l’unité en interne de la communauté paroissiale et en externe en rappelant que la vie chrétienne repose sur 3 grands axes « Annoncer, Célébrer, et Parler » sur lesquels il a fait plancher des petits groupes de travail. Il est ressorti plusieurs propositions comme l’organisation d’un synode paroissial, d’un accueil loisirs catho, l’organisation de processions pour rendre l’église plus visible, d’un chemin de croix à l’extérieur, d’une grande messe par an avec toute la communauté paroissiale en plein air dans un grand espace (comme le PMS A.Roche) – « je célébrerais portes ouvertes avec beaucoup de cloches» a promis le pére curé - une messe expliquée aux nuls « parce que beaucoup méconnaise vraiment la liturgie», la publication sur le site internet des paroisses de Vanves des homélies du curé et des prêtre. Manifestement beaucoup de ses paroissiens s’interrogent pour savoir « comment faire pour exprimer des signes extérieurs car on est trop dans nos murs», pour que les deux paroisses se mélangent un peu plus. « On commence à se connaître, ce qui était moins le cas auparavant », peut être grâce à ces cafés-gateaux aux sorties de la messe à Saint Françoiss que certains voudraient organiser à Saint Remy, et qui est une des caractéristiques des paroisses vanvéennes.

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